Diplomatie algérienne : A l’ère de la résurrection…
L’Algérie est un Etat-pivot. C’est une puissance régionale incontestable, et incontestée aussi. Sous l’impulsion éclairée du président Tebboune, et grâce à l’entregent de son ministre des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra, notre diplomatie est en train de vivre une salvatrice résurrection.
L’ampleur de celle-ci peut surtout se mesurer à l’aune de cette mondialisation qui rendu lilliputien le plus « gargantuesque » d’entre les Etats, à commencer par les Etats-Unis eux-mêmes.
Notre courageux discours-programme devant l’assemblée générale de l’ONU est en effet celui d’un Etat fort, un Etat qui pèse sur les évènements, au lieu de faire le dos rond, et de se contenter de les subir.
Ce retour en force, source de stabilité et de paix pour les pays voisin, est un message très clair en direction de toute la planète. Non, rien ne se fera désormais sans l’Algérie. Ceux qui, longtemps durant avait considéré l’Afrique comme une arrière-cour doivent impérativement actualiser leurs fiches.
Dernier exemple en date : la convocation de l’ambassadeur français pour lui demander des explications sur la réduction des visas destinés aux ressortissants algériens, tunisiens et marocains. Si Rabat se confond en flagorneries et suppliques indirectes, l’Algérie, elle, tape (diplomatiquement) sur la table.
Paris n’a en effet aucun droit de procéder de cette manière unilatérale et quelque peu désinvolte. Des procédures standards en diplomatie existent. Celles de la réciprocité aussi.
La protection de nos ressortissants, et de leur dignité, consiste à défendre leurs droits, quand bien même s’agirait-il d’une simple demande de visa. Non, la « Françafrique » ne s’étend certainement pas jusqu’à Alger.
Mohamed Abdoun