Guy Rider, directeur général de l’Organisation internationale du travail a encensé les efforts consentis par les autorités algériennes dans la préservation de l’emploi, dans la lutte contre le chômage et la promotion des outils de production et de création de richesses, en dépit de conjonctures sanitaire et économiques défavorables. Il a noté des progrès remarquables en deux ans. Il a exprimé ses bonnes impressions à Youcef Cherfa, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, avec lequel il s’est entretenu ce mercredi en marge des travaux de la 110ème session de la Conférence internationale du Travail, qui se déroule à Genève en Suisse. Le ministre algérien en charge du secteur lui avait exposé les mesures prises par l’Algérie, dans l’objectif d’atténuer les effets sociaux et économiques de la pandémie au Sars-Cov2 sur les citoyens et les entreprises. Parmi ces dispositions, l’échelonnement des créances des employeurs, liées aux cotisations et autres charges patronales. Ces derniers ont été, en outre, exemptés des pénalités de retard.
Youcef Cherfa a évoqué, en outre, avec son interlocuteur, les amendements introduits dans la loi relative aux relations de travail, notamment l’institution d’un congé spécial pour les travailleurs, souhaitant créer leurs propres sociétés. Si le projet ne réussit pas, ils sont réintégrés de plein droit dans leurs postes de travail, après une année de mise en disposition pour les motifs susmentionnés. Ilo a parlé aussi de la réduction de l’IRG (Impôt sur le revenu global) au profit des salariés et des retraités, de la revalorisation du point indiciaires dans la fonction publique et la majoration des pensions de retraites, annuellement, de 2 à 10%. Bien entendu, il a édifié le directeur général de l’OIT sur la plus populaires des décisions mises en application : l’allocation de chômage aux primo-demandeurs d’emploi, qu’ils soient diplômés ou sans aucune qualification professionnelle, le temps qu’ils soient dument embauchés.
S. B.