Document/ Espagne : Le Parlement se penche sur les entreprises impactées par la trahison de Pedro Sanchez
Plusieurs centaines d’entreprises espagnoles sont au bord de la ruine depuis que l’Algérie a décidé de geler son traité d’amitié et de coopération avec Madrid, à cause de la décision prise par Pedro Sanchez, président du gouvernement ibérique, de s’aligner sur l’illégal et mort-né plan d’autonomie marocain.
Nous apprenons ainsi, à la consultation d’un document officiel obtenu, que le Parlement espagnol doit se pencher en date du 30 de ce mois sur les diverses formes d’aides directes et indirectes à apporter aux entreprises espagnoles qui trouvent au bord de la ruine à cause de la décision irréfléchie de Pedro Sanchez, victime d’un odieux chantage de la part des gens du Makhzen.
L’opposition, qui promet de balayer le PSOE de Pedro Sanchez à l’occasion du prochain scrutin, a ainsi convoqué ce débat parlementaire en commission des affaires étrangères afin de débattre de ces formes d’aides, et d’adopter une résolution abondant dans ce sens. Les socialistes du PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol), devraient s’y opposer, mais ils risquent d’être placés en minorité. La politique étrangère de Pedro Sanchez s’avère en effet suicidaire.
Elle est en train de mener le royaume d’Espagne vers la ruine. Le départ de Pedro Sanchez en devient dès lors tout aussi inéluctable que salvateur. Il va sans dire que la trahison par Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, de la cause sahraouie, a déclenché une grave crise politique, économique et institutionnelle au royaume ibérique. Cette crise a même fini par déborder sur le voler juridique, qui finira à coup sûr par emporter Sanchez et Son PSOE dans quelques mois à peine.
L’Union progressiste des procureurs (UPF, Unión Progresista de Fiscales) – deuxième association de procureurs espagnols en terme de taille – a ainsi accusé le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez de reprendre « l’héritage chronique de Franco » en adoptant la position marocaine sur le Sahara occidental.
Pour rappel, c’est la défection-trahison du dictateur Franco à l’époque des faits, qui avait permis l’accomplissement par le Maroc de la marche verte, consistant en la criminelle invasion du Sahara Occidental, le tout sur fond des tristement célèbres accords de Madrid. Nous avons déjà appris par ailleurs que les exportateurs espagnols vers l’Algérie, lourdement impactés par le gel de son traité d’amitié et de coopération, ont décidé d’en appeler à la justice contre Pedro Sanchez.
Les plaignants totalisent un manque à gagner global de près de deux milliards d’euros depuis qu’Alger a pris de légitimes mesures de rétention à l’endroit de Madrid. Le nombre d’entreprises espagnoles qui exportaient leurs marchandises vers l’Algérie est de plusieurs centaines.
Voilà pourquoi, cette plainte, inédite dans les annales espagnoles, doit viser en premier chef à forcer Pedro Sanchez à se libérer du joug et du chantage qu’exercent sur lui les gens du Makhzen à cause, sans doute, des juteuses affaires de sa femme menées au Maroc. Economiquement et socialement parlant, l’Espagne est au bord du gouffre, nous confirme le madrilène Fernando Novo Lens, président de l’association Miguel de Cervantes.
Ce dernier s’attend carrément à une jacquerie contre Pedro Sanchez. Le conflit armé en Ukraine est venu aggraver cette inexorable descente aux enfers, avec une flambée historique des cours des énergies fossiles. Or, la trahison par Pedro Sanchez de la cause sahraoui a conduit l’Algérie à geler son traité d’amitié et de coopération avec Madrid.
Cela, même si son contrat de livraison de gaz naturel à prix raisonnable court toujours, mais sans passer par le gazoduc qui traverse le Maroc. Bref, il est question de plusieurs milliers d’entreprises touchées de plein fouet par les sanctions indirectes de l’Algérie. Le manque à gagner est estimé à plusieurs centaines de millions d’euros.
Pour le moment, il demeure difficilement quantifiable, mais il pourrait frôler les deux milliards d’euros avant la fin de l’année. Selon des sources recoupées, pas moins de 600 entreprises sont carrément au bord de la faillite.
El Ghayeb Lamine