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Torture dans les prisons marocaines : L’ONU de nouveau interpelée
La communauté sahraouie établie en France a de nouveau appelé l’Organisation des Nations unies (ONU) et ses organes compétents à exhorter le Maroc à respecter la Convention contre la torture. La communauté sahraouie a ainsi appelé «le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, l’Assemblée générale, le Comité contre la torture et le Conseil de sécurité de l’ONU à exhorter le Maroc à respecter la Convention contre la torture». Dans le même sillage, la communauté sahraouie établie en France a affirmé «suivre de près les conditions de détention des prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, à la lumière du harcèlement et des mauvais traitements dont ils sont victimes de la part des différents services de sécurité marocains, ainsi que la situation des droits humains dans les territoires du Sahara Occidental occupés». Dans ce document dont nous avons obtenu copie, la diaspora sahraouie a évoqué le cas, notamment du détenu politique Naâma Asfari, et de ses compagnons de cellule, victimes, d’après le Comité des Nations unies contre la torture (CAT), d’enlèvement et de torture. Par ailleurs, la communauté sahraouie établie en France a appelé à «l’application du droit international à la fin de la torture infligée aux détenus et à leur libération inconditionnelle». « nous souhaiterions attirer l’attention du Gouvernement de votre Excellence sur des informations que nous avons reçues concernant la détérioration des conditions de détention de trois défenseurs des droits de l’homme condamnés à de longues peines de prison, MM Al-Hussein Al-Bashir Ibrahim, Khatri Dadda, Naama Asfari ». cette lette accablante à l’endroit des forces d’occupation marocaines fait suite à l’annonce d’une énième grève de la faim annoncée depuis deux jours par la mère du journaliste sahraoui et détenu du célèbre groupe de Gdeim Izik Mohamed Lamin Haddi.
Mehdi Ghayeb