Eclairage/ Mémorable sacrifice
Par Mohamed Abdoun
Il s’appelle Fethi Nourine. C’est un champion de judo algérien. Il a décroché le graal en décrochant de haute lutte une sélection aux JO de Tokyo ce qui, en soit, représente une consécration et une distinction.
Cet impressionnant athlète bâti à l’image des statues grecques mythiques, n’a jamais eu de chance tout au long du déroulement de sa courte carrière d’athlète.
A deux reprises, et cette fois-ci carrément lors de ces prestigieux JO, il se voit contraint de céder sa place, et de déclarer forfait, pour ne pas avoir à affronter un représentant de l’entité sioniste, ce qui aurait représenté pour Alger une reconnaissance de facto de cette entité criminelle, nazie et terroriste.
Dès lors, cet avis qui n’engage que ma modeste personne, j’estime qu’on n’a pas mesuré à sa juste valeur l’ampleur de ce sacrifice incommensurable, ni rendu assez hommage à ce grand monsieur.
« Je refuse », a déclaré le jeune sportif Algérien, avant de préciser ceci : « La cause du peuple Palestinien est sacrée. Elle est au-dessus de tout ».
C’est ce que m’a écrit un ami virtuel, libanais de son Etat. Il ajoute ceci : « Au même moment, très loin du Japon, une décision opposée était prise sur le continent Africain. L’Union africaine accorde le statut d’observateur à l’État d’Israël.
Cela corrige une anomalie qui a perduré pendant près de deux décennies et représente une partie importante du renforcement des relations extérieures d’Israël, s’est félicité dans un communiqué le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid. Ainsi donc, les refus de la base sont compensés par les accords du sommet.
Il est urgent pour nos peuples d’intervenir pour rectifier cette anomalie-injustice. Du statut d’observateurs, il faut très vite qu’ils adoptent le statut d’acteurs.
Pendant ce temps, le sieur Herzog que personne ne connait au demeurant, s’est permis le luxe insigne de qualifier d’acte terroriste la décision prise par la marque de glace Ben & Jerry de se retirer de Ghaza et des territoires occupés palestiniens.
Mal lui en pris. Les réactions indignés, et ironiques surtout, n’ont pas manqué de fuser contre la sortie surréaliste du président de l’entité sioniste.
« Le terrorisme, c’est quand je ne peux pas acheter Ben et Jerry à manger pendant que je rase les maisons palestiniennes au bulldozer ». Et pan sur ton gros pif de sale néonazi !
M.A.