Par Mohamed Abdoun
L’exercice sémantique (c’est mon tique ici) et intellectuel que je m’apprête à mener pas plus tard que tout de suite m’est particulièrement pénible et douloureux : chercher, prouver et argumenter cette belle et éclatante victoire du courage et du sacrifice historique du peuple palestinien, sans perdre de vue pas un instant, un seul, les plus de 14.000 illustres martyrs auxquels nous devons cette éclatante victoire par KO sur les néonazis et leurs alliés traditionnels que sont les dirigeants occidentaux. Allez hop, je me jette à l’eau. Dans tous les cas de figures, cela ne saurait être pire que cet incommensurable enfer vécu près de deux mois durant. Je commence par le bourreau et exécutant en chef de cette shoah du peuple palestinien. Jusqu’à il y a de cela à peine deux ou trois jours le néonazis et criminel de guerre Benyamin Netanyahu, refusait d’entendre parler de la moindre trêve, et encore moins d’un cessez-le-feu définitif. Pendant qu’il poursuivait son massacre massif et sadique des femmes et des enfants palestiniens, cet animal d’apparence humaine argumentait son monstrueux refus par deux raisons. D’une part, pas d’arrêt du génocide tant que le Hamas n’aura pas été exterminé, sic ! De l’autre, pas d’arrêt du massacre des populations civiles tant que les prisonniers détenus par le Hamas n’auront pas été libérés. Or, force est de relever que Netanyahu n’a atteint aucun de ces deux objectifs. Tant s’en faut. Or, je me dois de lui rappeler par honnêteté intellectuelle, re-sic ! Que toute trêve décrétée sans avoir rempli pleinement ces deux missions ne signifierait rien moins que son cuisant échec. Sur ce coup, et cela me fend le cœur de le reconnaitre, monsieur Benyamin Netanyahu a totalement foiré son affaire, et fait faire un prodigieux bon en arrière à la cause sioniste dans le monde. En revanche, c’est la cause palestinienne qui vient de marquer de prodigieux et décisifs points sur les plans politique, diplomatique, médiatique et même militaire. Dur ce plan, cette armée nazie et terroriste en était arrivée à liquider physiquement ses propres soldats de peur que certains d’entre eux ne soient pris vivants. Par delà l’humiliation des images qui en auraient résulté, il y a les risques de révélations sur les criminelles et cruelles instructions qui leur ont été données : à savoir, tirer sur tout ce qui bouge sans se soucier du qu’en dira-t-on, assurés qu’ils sont de leur impunité à cause de la protection que leur assurent les dirigeants occidentaux. Sur ce point, le summum du ridicule revient sans conteste au président français. Emmanuel Macron, lors de son stérile déplacement dans la région, avait osé comparer le Hamas à Daech, appelant à une « coalition mondiale de lutte contre ce mouvement de résistance palestinien, re-re-sic. Voilà que grâce aux bons soins américains, pour que Tel-Aviv ne s’enfonce pas totalement sous terre, et ne perde pas intégralement la face, a été contrainte et forcée de signer une trêve avec les « terroristes » et « animaux » du Hamas, et même de relâcher bon nombre de prisonnier politiques palestiniens. La victoire du Hamas et du peuple palestinien est éclatante et totale. N’étaient ces plus de 14.000 martyrs, o en hurlerait de joie. D’autant que mon autre motif de satisfaction est que j’avais prévu en exclusivité cette victoire, en supposant que le Hamas, qui a soigneusement planifié son opération Déluge d’Al Aqsa, a très certainement prévu plusieurs coups d’avance. Et c’est en effet lui qui mène le bal, met en avant ses revendications, et rappelle aux palestiniens, aveuglés par la diversion du « processus de paix » ce qui n’aurait jamais dû cesser d’être leur objectif premier et principal, libérer leur pays, et en chasser les envahisseurs. D’autant qu’’Israël, est devenue totalement indéfendable avec son apartheid, son génocide, son racisme et sa mauvaise foi. Oui, la victoire est à portée de main. Plus proche que jamais. Si les dirigeants sionistes persistent dans leur fourberie, d’autres Déluges d’Al Aqsa peuvent les frapper à tous moments et en tous lieux des territoires occupés. Qu’ils se le tiennent pour dit. Avis !
M.A.