Exclusion de la Grande mosquée de Paris de la commémoration de l’armistice de 1918 : Macron sur les traces de Zemmour
Le président Macron n’est vraiment pas sûr de s’adjuger un second mandat. Face à cette incertitude qui continue d’aller croissante, il semble chercher à mettre toutes les chances de son côté en inscrivant ses pas sur ceux d’Eric Zemmour.
Rien de tel en effet que de se taper du bicot pour paraître « bon français » aux yeux des… français aux origines douteuses.
Macron vient ainsi, et pour la première fois, d’exclure la Grande Mosquée de Paris de la cérémonie de commémoration de l’armistice de 1918, qui a eu lieu ce jeudi en France, à proximité de l’arc de Triomphe.
Les musulmans des anciennes colonies françaises, comme les Algériens, les Tunisiens et les Marocains, ont pourtant consenti de très lourds sacrifices durant ce premier conflit armé planétaire.
C’est donc à juste titre que la grande mosquée de Paris est en colère. Celle-ci fulmine, et elle le fait savoir à tout le monde dans un communiqué dont nous avons obtenu copie. Elle y parle d’une « défection méprisante et sans précédent », qui « suscite notre plus totale indignation car elle relève d’une action délibérée qui sape les plus nobles missions de notre institution religieuse ».
Et d’enfoncer le clou en faisant valoir un argument massue. Devons-nous rappeler que la grande mosquée de Paris a été édifiée en 1926 par la volonté de la République en reconnaissance des sacrifices des dizaines de milliers de soldats musulmans morts pour la France. L’incartade que voici de Macron est d’une gravité extrême. Elle trahit son hypocrisie contenue dans ses premiers discours l’adresse des mondes arabe et musulman. Le moins que l’on puisse dire est que Macron vient de choisir son camp. Les Maghrébins de France doivent en prendre de la graine. De fait, avec Zemmour au moins, ils savent à quoi s’en tenir…
Ali Oussi