Frontière maritime Liban-entité sioniste : des discussions qualifiées de «productives »
Le premier round des négociations libano-israéliennes sur le tracé de la frontière maritime a eu lieu ce mercredi 14 octobre, au siège de la Force intérimaire des Nations unies à Naqoura, en territoire libanais. Lors de la rencontre, qui a duré une heure à peine, les participants se sont entendus sur un prochain rendez-vous, le 28 octobre.
Libanais et entité sioniste se trouvaient dans la même salle pour ces négociations qualifiées « d’ indirectes » par le Liban et de « directes » par Israël. La délégation libanaise est présidée par un général de l’armée, pour bien marquer le caractère technique de ces pourparlers. Les Israéliens, eux, étaient conduits par le directeur général du ministère de l’Énergie.
Les discussions se sont tenues sous l’égide du représentant du secrétaire général de l’ONU au Liban, Jan Kubis, alors que la médiation américaine était assurée par le secrétaire d’État adjoint pour le Moyen-Orient, David Schenker, arrivé à Beyrouth quelques heures plus tôt.
Ces négociations sont importantes pour les deux pays, surtout pour le Liban, frappé par la pire crise économique de son histoire. Un éventuel accord permettrait de régler le contentieux autour d’une zone maritime très prometteuse en hydrocarbures.
Le Liban a d’ailleurs déclaré, par la bouche du chef de sa délégation, qu’il espérait délimiter sa frontière maritime avec Israël dans un « délai raisonnable ».
De leur côté, la diplomatie américaine et les Nations unies ont salué dans un communiqué commun des « discussions productives » durant cette session inaugurale.
Plus tôt dans la journée, le Hezbollah et le mouvement Amal avaient exprimé leur désapprobation au sujet de la présence de civils au sein de la délégation libanaise.
R.I.