Il a rencontré la communauté algérienne au Koweït : Abdelmadjid Tebboune valorise la jeunesse
Le président de la république a rencontré mardi soir des représentants de la communauté algérienne établie au Koweït. Elle a donné lieu à un débat durant lequel différents intervenants ont posé de nombreuses questions ayant trait aux démarches politiques et économiques menées en Algérie. Abdelmadjid Tebboune a lui évoqué « l’ouverture
économique de l’Algérie » et la mise en place de règles d’investissement transparentes devant permettre « aux investisseurs, algériens ou étrangers, de concrétiser leurs projets, de réaliser des bénéfices avec la possibilité de les transférer à l’étranger ou de les
réinvestir sans entrave aucune, du moment que les transactions sont effectuées dans la transparence et dans le cadre de la loi ». Le chef de l’Etat a également insisté sur sa volonté de diriger le pays vers une économie « plus réaliste » et « affranchir le pays de la
dépendance des hydrocarbures ».
Sur un autre volet, l’accent a été mis sur la nécessité de fournir toutes leurs chances aux jeunes et les start-up affirmant que toutes les initiatives étaient ouvertes afin de transformer (cette jeunesse) en « base d’une économie fondée sur le numérique et
l’intelligence ». Répondant à des questions portant sur la politique sociale menée par l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune a rappelle « le caractère social de l’Etat ainsi que les mesures allant dans ce sens : gratuité de l’enseignement et de la santé, la politique d’aide au logement, la subvention des produits et matières de large consommation ».
Il a également rappelé qu’une allocation chômage est désormais allouée à ceux qui en ont besoin afin de « préserver la dignité des jeunes demandeurs d’emploi jusqu’à ce qu’ils
obtiennent un emploi ». Le président de la république a rassuré la communauté algérienne établie au Koweït au sujet de la retraite « non versée dans certains pays étrangers » en indiquant que l’Algérie œuvrait pour trouver une « formule » et qu’elle était actuellement
examinée par le ministère de la solidarité et du travail.
Amel.Z