Info La Patrie/ Après l’expulsion de l’avocate Elise Taulet : Le Maroc dans ses petites… babouches
Les infatigables et très courageux militants qui se battent en faveur des droits des prisonniers politiques sahraouis, viennent de réussir un véritable coup de maitre. Ils ont en effet poussé le Maroc occupant le Sahara Occidental à commettre une faute au vu et au su de l’opinion publique internationale.
II, vient en effet d’expulser sans la moindre raison plausible de son territoire l’avocate française Elise Taulet, qui défend bon nombre de détenus politiques sahraouis. Joseoh Breham, avocat de Naama Asfari, figure de proue des prisonniers de Gdeim Izik, que nous avons eu l’occasion d’interviewer au lendemain de l’annonce que son téléphone était infecté par le logiciel espion Pegasus, devait lui aussi se rendre au Maroc, dans le cadre de ses activités professionnelles classiques.
La France est donc tenue de réagir par rapport aux droits bafoués de certains de ses ressortissants, dont claude Mangin elle-même, empêchée de voir son mari depuis des années, et que nous avons pu joindre à l’aéroport de Paris en compagnie du diplomate sahraoui Kenti Bella, venus accueillir l’avocate expulsée Elise Taulet.
Elle nous annonce qu’une rencontre avec la presse doit incessamment avoir lieu pour dénoncer le blocus marocain, en train de transformer les territoires occupés sahraouis en une prison à ciel ouvert.
Pour elle, si ce genre d’action redonnent force et courage à ces prisonniers politiques dont peu de personnes parlent hélas, la fin de la pandémie encourage ce genre d’actions musclées mais pacifiques, qui mettent le Makhzen dans ses petites… babouches, bien loin de la diplomatie des loukoums, basée sur la corruption et le chantage, comme le démontre le Maroc-gate. Plus de détails suivront…