Israël rejoint les manœuvres African Lion : Ou comment Rabat a contourné l’écueil de l’UA !
Les dirigeants marocains, qui ne croient qu’aux relations basées sur le chantage et la corruption, ne sont absolument pas dignes de confiance. Les chasser par la porte, signifierait qu’ils reviennent plus tard par la fenêtre. C’est ce qui s’est passé deux fois avec la double tentative de Tel-Aviv d’intégrer l’UA en tant qu’observateur, cela non sans la complicité des diplomates marocains et du tchadien Mahamat Moussa Faki. Rabat et Tel-Aviv semblent ainsi avoir trouvé la faille par laquelle s’immiscer. «Une délégation de 12 soldats et commandants du Bataillon de reconnaissance Golani a quitté dimanche (Israël) pour l’exercice ‘African Lion 2023’ au Maroc», le pays hôte, indique un communiqué israélien publié lundi. «C’est la première fois que l’armée israélienne prend une part active à ces manœuvres internationales sur le sol marocain», souligne le communiqué. La Brigade Golani est une unité d’infanterie d’élite, engagée régulièrement dans les territoires occupés palestiniens », rapporte ainsi la presse internationale. Le Maroc, s’il ne grimpe pas, il s’accroche, comme on dit dans notre jargon. L’année précédente, Rabat, par la voix de son ancien Premier ministre, avait tenté de faire accroire que cet exercice militaire s’étendrait jusqu’à une partie des territoires occupés sahraouis, ce qui azurait signifié une reconnaissance de facto de la prétendue marocanité du Sahara Occidentale de la part des pays prenant part à ces exercices militaires. Or, c’est le Pentagone lui-même qui a remonté les bretelles à ce responsable marocain qui prenait ses désirs pour des ordres. Cette fois-ci, l’entrée de cette armé criminelle et d’apartheid dans ces exercices militaires en trahit le caractère belliqueux et expansionniste. Chose que le Maroc a toujours cherché à cacher devant la communauté mondiale. Pour rappel, la double expulsion par l’UA d’Israël est lié au fait que cette entité foule aux pieds les nobles principes fondateurs de notre union continentale. Il en va de même pour le Maroc. D’où l’impérieuse nécessité de l’en chasser lui aussi. Avis !
El Ghayeb Lamine