Kamel Rezig, ministre du Commerce lors du Forum d’affaires algéro-jordanien : «définir des objectifs à la hauteur des opérateurs économiques»
Le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig, a dans son allocution à l’ouverture du Forum d’Affaires algéro-jordanien, relevé ce dimanche la nécessité pour les deux pays de «regarder vers l’avenir et définir les opportunités et objectifs nouveaux pour un meilleur développement d’une relation gagnant-gagnant». Ce forum organisé par la Chambre algérienne de Commerce et d’industrie «institue de nouveaux partenariats et offre des opportunités qui soient à la hauteur des opérateurs économiques».
Et, ajoute le ministre, passe en revue la nécessaire densification des relations qui sont marquées par la signature de plusieurs conventions et mémorandums d’entente dans différents domaines dont le contrôle commercial, la lutte contre la fraude commerciale et la protection de l’investissement. Aux yeux de M. Rezig, les «perspectives s’annoncent
prometteuses, et met en relief les potentialités considérables des deux pays. En chiffres, le ministre indique que la Jordanie est le 6e partenaire au niveau des pays arabes, avec un volume global des échanges commerciaux à près de 219 millions de dollars en 2021 dont
117 sont des importations, lequel ne «traduit pas les capacités des deux pays disposant d’importantes opportunités qui attendent exploitation».
D’autre part, le ministre a mis en avant «le saut important effectué par l’Algérie pour ancrer la politique du développement durable à travers la réactivation et la révision de plusieurs lois et textes législatifs». Des mesures entreprises «pour appuyer les activités
commerciales et faire en sorte que leur développement soit compatible aux normes et exigences internationales». Dans le même registre, M. Rezig rappelle que le gouvernement a adopté une série de réformes dans le cadre de l’Algérie nouvelle, dont le renouveau économique et la réforme du système financier. Un effort institutionnel qui, explique
le ministre, sera « garant d’un environnement d’affaires transparent et encourageant les IDE». Enchaînant, il cite l’annulation de la règle 51/49 pour la plupart des secteurs, excepté ceux à caractère stratégique, le renforcement du rôle de la diplomatie économique dans
le développement des relations bilatérales avec différents partenaires étrangers, ainsi que la création et la réactivation des Conseil d’affaires.
Mohamed Ait S.