La nouvelle rapporteuse de l’ONU laisse éclater son indignation : « Israël a franchi toutes les lignes rouges de la légalité internationale »
Les trop nombreux et trop graves dépassements commis par l’entité sioniste dans les territoires occupés ne peuvent désormais plus bénéficier de la « mansuétude » onusienne, à cause des USA, qui la protègent et en assurent l’impunité. L’ONU ne peut en effet plus fermer les yeux sur l’atrocité et la monstruosité de ces crimes. Ainsi, dans une interview accordée ce jeudi à Al-Monitor, Francesca Albanese, la nouvelle rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les Palestiniens, a évoqué ses plans pour lutter contre les violations des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, tout en effleurant la violente campagne de diffamation de l’entité sioniste déclenchée tous azimuts contre elle. Cela, parce qu’elle a eu la force et le courage de décrire honnêtement les choses tel qu’elles se passent réellement en Palestine occupée. Albanese a ajouté à l’occasion de cette interview que son rôle dans le nouveau poste, qui commence officiellement le 1er mai, est d’enquêter sur les violations sionistes du droit international dans les territoires palestiniens occupés. « Mon travail consistera à établir des contacts avec les parties concernées, les gouvernements et la société civile ainsi qu’avec des témoins, et à dresser un rapport destiné au Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur ses conclusions concernant les violations dans les territoires palestiniens occupés” », a-t-elle ajouté. Albanese a également précisé que la guerre en Ukraine « expose également un large éventail de doubles standards au sein de la communauté internationale, que ce soit en ce qui concerne le conflit lui-même et les droits de l’homme, que la manière dont les réfugiés ukrainiens sont pris en charge ». Cette odieuse politique des deux poids deux mesures a maintes fois été stigmatisée par bon nombre de médias et de leaders politiques de par le monde. Elle a déclaré qu’ « ignorer la question de Palestine, entre autres, n’est plus justifié car des violations continues des droits de l’homme se produisent, tandis que la communauté internationale ne peut être considérée comme soutenant les droits de l’homme en Ukraine mais ne faisant rien pour la Palestine ». Interrogée sur les multiples attaques qu’elle a subies le premier jour de la nomination au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, Albanese a déclaré avec fermeté : « Je ne suis ni surprise ni particulièrement peinée. Je sais que ces attaques visent ceux qui mettent en lumière les faits. Sur le terrain et les violations connexes ». ce disant, Albanese ne nie pas avoir des opinions. « Tout le monde sur cette terre a des opinions, mais il est clair que je n’ai pas le droit d’avoir une opinion. J’ai clairement des opinions juridiques éclairées, que j’ai formées après des années de travail en Israël et en Palestine. Mais aussi, pendant trois ans, J’ai travaillé pour l’UNRWA en Palestine. J’étais terrifié par ce que je voyais. C’était bien plus que ce que mon corps pouvait supporter. À cette époque, j’ai clairement vu et ressenti la politique de l’apartheid. Mais à l’époque, je n’avais pas les outils pour y faire face. ». Et d’ajouter que « L’actuel rapporteur spécial, le professeur Michael Lynk, s’est joint à beaucoup d’autres pour dénoncer ce système, et j’ai l’intention de poursuivre les enquêtes et les rapports rigoureux que lui et d’autres éminents rapporteurs ont entrepris ». Cette bonne nouvelle a de quoi rassurer et réjouir tous les défenseurs de cette cause juste et noble. Francesca Albanese doit bénéficier du soutien et de la protection de nous tous. Avis…
Mehdi Ghayeb