L’Algerian bashing
Si l’on vous demande : “Quel est le sport national n°1 en Algérie ?”, vous répondrez certainement le football. Eh bien, vous feriez erreur. Le sport favori d’un grand nombre d’Algériens est l’Algerian bashing. Il y en a même qui en ont fait une spécialisation, leur métier, leur gagne-pain.
Ainsi pour ces esprits fielleux, ils trouveront toujours à redire sur les réalisations de l’Algérie et dénigreront toutes ses réussites. Le négativisme et la haine du pays sont leur leitmotiv et leur profession de foi. En revanche, ils jubilent au moindre petit échec de la nation au million et demi de chouhadas.
C’est ainsi, par exemple, que l’on trouvera difficilement une ligne positive concernant notre pays dans un média tel Radio M. A telle enseigne qu’un grand nombre de compatriotes se sont interrogés sur la signification du “M”. Makhzen ? Maroc ?, ou encore le mot de Cambronne pour certains ?
Mais si l’on analyse ce phénomène (l’Algerian bashing), il semble s’en dégager au moins 3 catégories d’individus.
Tout d’abord, le groupe de ce que l’on pourrait désigner comme les “fétichistes”. Ces superstitieux prétendent, en quelque sorte, exorciser, éloigner le “mauvais oeil” en prêchant le négatif pour espérer du positif ou pour ne pas être trop déçus en cas d’échec. Ceux-ci restent malgré tout attachés à leur patrie.
Le second groupe est constitué des “pathologiques”. Un fort sentiment d’infériorité les aiguillonne. C’est le syndrome du colonisé mental qui ne peut concevoir qu’un “indigène” puisse effectuer une réalisation digne d’intérêt. Chez ce groupe, la fibre patriotique est très fragile, elle ne tient que sur un fil très ténu, facile à briser.
Quant à la troisième catégorie, elle est irrécupérable. Il s’agit des néoharkis. L’allégeance de ces derniers ne laisse planner aucun doute et leur objectif est clair : soit la soumission de notre pays à leurs maîtres soit son anéantissement, en un mot, l’agenda des puissances impérialistes.
Tous ces individus ont néanmoins un point commun : toujours des critiques mais jamais de solution.