L’Algérie s’ouvre à d’autres fournisseurs de blé : scénario catastrophe en France
Selon RFI, les conséquences de l’ouverture de l’Algérie sur les blés de la mer Noire se font sentir en France, surtout sur les stocks qui ont augmenté. Par le passé, jusqu’à cinq millions de tonnes de blé français étaient achetés annuellement par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
« C’est la moitié des épis bleu blanc rouge exportés hors Union européenne par la France qui partent traditionnellement ces dernières années en Algérie, partenaire de proximité idéal », rappelle la radio française.
Mais la donne a beaucoup changé et les achats du blé français par l’Algérie ont considérablement baissé. « Certains se préparent d’ailleurs à ce que plus un seul gramme de blé français ne soit vendu à l’Algérie d’ici à la fin de la campagne, le 30 juin », souligne RFI.
Somme toute, un scénario catastrophe qui forcerait la France à se mettre au diapason des autres concurrents sans qu’un résultat probant ne soit assuré ni aucune garantie « d’atteindre les quantités achetées jusque-là par l’Algérie ».
Selon l’agence Reuters, l’OAIC a acheté vendredi dernier du blé meunier dans le cadre d’un appel d’offres international. L’origine de ces achats serait l’Amérique du Sud et la région de la mer Noire. La France était absente.
Skander Boutaiba