Le sous-directeur de la sécurité routière de la DGSN à la Patrie News
« Motocyclettes et piétons à l’origine de 44% des accidents »
La non utilisation des passages piétons est à l’origine de 269 accidents, la traversée de la chaussée par les piétons sans prendre de précaution, est à l’origine de 1 139 accidents …
Hayet Youba
Les taux mis en cause en matière d’implication dans les accidents de la circulation routière font ressortir que les conducteurs des motocyclettes sont à l’origine de 24,44% de taux d’implication. Ce taux est de 19,19% en ce qui concerne les piétons. C’est ce que nous a révélé le commissaire divisionnaire, sous-directeur de la sécurité routière à la DGSN, M. Ghezli. Selon ce dernier, en zones urbaines, le taux d’implication dans les accidents pour les transporteurs des voyageurs n’est que de 0,2%. Il est de 0,3 pour les transporteurs des marchandises. L’implication des jeunes sur les motos et celui des piétons est, par contre, très élevée. D’ailleurs, M. Ghezli parle d’un nouveau phénomène concernant les piétons « il y a aussi un phénomène qui prend de l’ampleur, celui des piétons en zones urbaines. Les piétons sont à l’origine de 19,19% des accidents de la circulation routière. Je vous cite un exemple : la non utilisation des passages piétons a été à l’origine de 269 accidents. La traversée de la chaussée par les piétons sans prendre de précaution, a été à l’origine de 1 139 accidents. Le jeu au milieu des chaussées est à l’origine de 357 cas d’accidents, la marche sur l’accotement est à l’origine de 267 accidents. Donc on constate qu’on est face à des conducteurs qui ne respecte pas le code de la route, des conducteurs qui conduisent très mal, face à des motocyclettes et également face à des piétons qui ne respectent pas l’environnement routier ». Cette situation, explique encore ce responsable en sécurité routière, « veut dire qu’au-delà des aspects liés à l’accidentologie, il y a aussi une question d’incivilité. La problématique des accidents de la circulation routière certes c’est un problème mondial mais il est temps que l’on place des mécanismes pour endiguer cette problématique avant qu’elle ne prenne de l’ampleur ».
H.Y.