L’entité sioniste exerce l’apartheid sanitaire conte les Palestiniens
«Le gouvernement israélien vaccine à tour de bras contre la Covid-19, y compris les colons dans les territoires occupés. Mais il pratique un véritable apartheid sanitaire en refusant ces soins à la population palestinienne. Demandons à l’UE de ne plus fermer les yeux et d’exhorter son partenaire israélien à restaurer l’égalité», relève t-on d’un document présenté par Marie Yarede, administratrice du groupe de volontaires humanistes portant le nom de Avaaz. «Dans l’actuelle période de pandémie, l’État d’Israël est parfois présenté comme exemplaire en termes de vaccination », décrit la rédactrice, déplorant qu’Israël «laisse sans soins et sans vaccins la population palestinienne du territoire qu’il occupe en Cisjordanie et à Gaza, ainsi que toute une partie de la population palestinienne de Jérusalem, tout en apportant ces services aux habitants des colonies illégales en Cisjordanie occupée». «Nous n’acceptons pas cette situation d’apartheid sanitaire, comme nous refusons la politique de colonisation, d’occupation, de blocus et d’apartheid qu’Israël fait subir au peuple palestinien », s’insurge la rédactrice du document.
Israël : non à l’apartheid sanitaire
Le document du groupe d’humanistes Avaaz souligne qu’«Israël, qui est toujours la puissance occupante, doit fournir à la population qu’elle occupe les vaccins en même quantité et qualité, ainsi que les équipements de test, de protection, de soins (médicaments et oxygène) au même niveau que la population israélienne. Et les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes doivent être protégés de la même manière ». «Nous demandons à l’Union européenne de rappeler fermement à Israël ses obligations de puissance occupante selon le droit international, en matière de santé, et de suspendre sa coopération avec Israël tant que ces obligations ne seront pas remplies. Dans un autre document, l’Onu fait état des conditions sanitaires et économiques auxquelles sont confrontées les populations palestiniennes.
Yacine Bouali