Les enseignants y appellent à une grève nationale et à la reprise des manifs : Le Maroc au bord de l’implosion sociale…
Le régime corrompu et prédateur de Mohamed VI porte en lui les germes de sa propre déchéances. Beaucoup d’analystes et d’observateurs en prévoient une fin imminente. Mustapha Adib, ancien officier des FAR (forces armées royales), réfugié aux USA, et dans un entretien accordé à La Patrie News, avait même prévue que ce roi prédateur et corrompu sera déposé par sa propre armée. En attendant, il doit faire face à une formidable grogne sociale qui continue d’aller crescendo. Ainsi, la Coordination nationale des enseignants de “la cellule 10” au Maroc a exprimé son intention de reprendre ses mouvements de protestation en organisant un sit-in parallèlement à une grève nationale, les 17 et 18 janvier. “La situation actuelle risque de provoquer plus de tensions”, a indiqué la Coordination marocaine dans un communiqué, mettant en cause “le non aboutissement du dialogue sectoriel qui ne répond pas aux attentes les plus basiques du personnel de l’éducation”. La Coordination nationale des enseignants de “la cellule 10” assure, en outre, que “la situation qui prévaut actuellement a gâché les opportunités de créer un climat de stabilité dans le secteur de l’éducation, en prêtant attention à ce qui peut améliorer les conditions du personnel de l’éducation”. Elle a également réitéré la doléance concernant “la nécessité d’une promotion directe au premier degré pour tous les enseignants ayant atteint 14 ans d’ancienneté avec une réparation générale des dommages occasionnés”. Tenant le ministère de l’Education pour responsable du climat de tension qui prévaut dans le secteur, la Coordination a condamné ce qu’elle a qualifié “d’atteinte aux conditions matérielles déjà détériorées des travailleurs du secteur, à travers des ponctions sur salaires dues à l’exercice de leur droit de grève”. Dans ce contexte, elle a exprimé “son rejet de l’emprisonnement et la multiplication des poursuites judiciaires contre les enseignants”. Il est question de pas moins d’une cinquantaine de villes marocaines où des manifs quotidiennes se déroulent quasi-quotidiennement. Sale temps pour Mohamed VI.
Mehdi Ghayeb