Macron qualifie d’impardonnable la fusillade de a rue d’Isly : Le virage à droite des s’accentue
Comme souligné par La Patrie News la veille, le geste du président français, annoncé en grandes pompes par l’Elysée à la poursuite de desseins politiciens et électoralistes, accentue le virage droite de toute la classe politique française, à commencer par le chef de l’Etat lui-même. Ce triste phénomène peut être qualifié de « zemmourisation » attendu que le polémiste et ex-journaliste du Figaro est à l’origine de ce phénomène. Bref. Macron a mis hier-soir les petit plans dans les grands en accueillant une centaine d’invités triés sur le volet. Dans son discours, Macron a souligné que l’Etat a « exprime la reconnaissance de la France envers les rapatriés d’Algérie et reconnaît deux massacres qui se sont produits après la signature des accords d’Evian du 19 mars 1962 ». Il a ainsi qualifié d’ « impardonnable pour la République » la fusillade de la rue d’Isly à Alger, dans laquelle des dizaines de partisans de l’Algérie française furent tués par l’armée française le 26 mars de cette année-là, précisant que « toutes les archives françaises sur cette tragédie pourront être consultées et étudiées librement ». Évoquant la « surenchère atroce d’insécurité et de violence », « d’attentats et d’assassinats » qui scandèrent la fin de la guerre d’Algérie, M. Macron a également exhorté à reconnaître et « regarder en face » le « massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». « Ce massacre doit être regardé en face et reconnu », a-t-il tranché. « Un discours ne règle pas 60 années d’injustices […] Mais je voulais qu’aujourd’hui, quelques mots viennent apporter la reconnaissance sur des drames sur lesquels la République ne s’était jamais exprimée », a-t-il ajouté. Et désormais « le chemin qu’il nous revient de faire est celui de cette réconciliation » avec la communauté des pieds-noirs, forte de cinq à six millions de personnes en France. L’enjeu réside ici en effet. Ces six millions d’électeurs potentiels, votant à droite, partisans de l’Algérie françaises, dont certains sont carrément partisans et complices des terroristes de l’OAS. Très attendu, le glissement à droite de Macron ne s’est pas accompagné de graves dérapages verbaux comme ce fut le cas lors de sa dernière rencontre avec les fils de harkis, tel que rapporté par le journal Le Monde. Une analyse sur ce sévère glissement à droite et sur ses conséquences institutionnelles, politique et géostratégique sera bientôt établie pour nos lecteurs…
Ali Oussi