Ouarda Akif, écrivaine à La Patrie-news
« J’écris sur les problèmes des femmes… »
C’est une auteure qui n’a pas hésité à renoncer au métier auquel elle était destinée de par ses études supérieures dans le bâtiment, pour s’adonner à sa passion : l’écriture. Ouarda Akif est particulièrement prolifique. Elle a édité plusieurs romans, mais aussi des recueils de poèmes et des pièces théâtrales pour enfants. Dans cette interview, elle se raconte sans artifices.
Propos recueillis par
Adila katia
La Patrie-news : D’où vous est venue l’envie d’écrire ?
Ouarda Akif : Mon père (paix à son âme) a semé en moi, cette envie le jour où il m’a demandée d’écrire son histoire. Mais j’étais encore jeune même si j’y pensais souvent !
Comme j’étais aussi passionnée de lecture, je me suis lancée, un jour, dans l’écriture de mon livre « Le Combat d’une Femme », publié en 2011 par les Editions El Amel. C’est un recueil d’histoires véridiques, écrites à base de témoignages. On peut avoir un regard sur les injustices qui se nichent sous les toits.
Depuis mon enfance, j’étais bercée par les histoires fantastiques, racontées tantôt par mon père et parfois par ma grand-mère. A mon tour de les faire entendre, car ma devise à moi dans la vie est telle qu’elle m’a été inculquée depuis mon enfance par mon père qui est : « Apprendre et transmettre. ».
Avez-vous réalisé le vœu de votre père ?
Oui, « Mon père, ce héros » a été publié en 2014. Sa vie mérite d’être figée dans ce livre. L’hommage d’une fille pour qui « Un père est un repère »
Vous avez aussi un recueil de nouvelles « La violence à l’école ». Parlez nous en un peu…
Ce recueil a été édité par Carrefour Culturel en 2012. Il relate la violence de l’homme envers la femme et vice versa, de l’enseignant envers l’élève et de l’élève envers l’enseignant, sans oublier les enfants victimes d’une violence conjugale, qui se retrouvent dans les pièges de la rue.
Concernant ce livre, je dirai : « la violence est bestiale qui la pratique est inhumain. »
Vous êtes aussi poétesse et conteuse.
La poésie est l’art du langage. « Le tiroir des merveilles » est paru en 2018 avant de publier un recueil de vingt contes aux EDITIONS CHIHAB qui en a publié 9, les autres suivront incessamment.
« L’héritière des souvenirs » est parue en 2021. Accepter son présent ne signifie pas qu’on a renié son passé. Le temps ne s’arrête jamais, mais il n’efface rien,
Ce livre évoque « un devoir de nous souvenir de notre passé, comprendre le présent, pour mieux nous projeter dans l’avenir »
Quant aux « Les pyromanes des héritiers », un recueil de nouvelles, paru en 2016 chez Editions Richa- El-Sam et repris en 2022 par les éditions El-Amel est axé sur la cupidité, capable de dénaturer l’être humain. La trahison, les coups bas, la négation des liens sanguins, l’amour déguisé…Toutes les gabegies qui mènent à l’inquisition sale et illicite.
Concernant le thème abordé dans ce livre s’articule autour de : « l’égoïsme, la convoitise, mènent toujours à la ruine de soi-même. »
Vous avez aussi contribué au 6e Art ?
En effet, j’ai écrit des pièces théâtrales pour enfants : L’amitié, l’amertume quotidienne des innocent, Et Dieu a créé l’homme, Vava Ynouva, Chichnaq ,Talalt el waldine. Pour moi le théâtre c’est le réel dans l’irréel, c’est un sentiment qui découle le mode de vie. Trois des contes ont été joués en 2019.
Que pensez-vous de la situation de la Femme dans notre pays ?
J’essaie de faire connaitre les problèmes que subissent les femmes de notre société. Je dirai bien qu’il reste beaucoup à faire, par rapport à nos ainées, il y a un grand changement dans le sens positif .Avec son instruction, la femme a gagné une grande place dans la société. Et l’espoir lui est permis…