(Pas de) Tehlab
- Pedro Sanchez, le (toujours) président du gouvernement espagnol, vient d’émettre le vœu de se rendre en Algérie. Il ajoute même qu’il serait heureux d’être l’hôte des dirigeants algériens.
- De deux choses l’une. Soit il a enfin compris qu’il est définitivement dos au mur, et que ses jours sont comptés à la tête de l’Exécutif ibérique s’il ne rectifie pas sa position sur le Sahara Occidental, soit il lance un ballon-sonde pour tester les réactions internationales, marocaines notamment, concernant l’imminent revirement de Madrid.
- Selon moi, les deux suppositions sont justes toutes les deux. elles se complètent même à merveille.
- t’as raison. l’Espagne, puissance administrante de ces territoires non-autonomes que sont le Sahara Occidental, n’a pas le droit de renoncer à ses responsabilités historiques, légales, politiques et géostratégiques.
- c’est parfaitement vrai. de plus, Pedro Sanchez, qui caresse son avenir politique dans le sens du poil, a vu, et bien vu, que la diplomatie marocaine, plus indigne de confiance que jamais, est devenue enragée. elle tire carrément sur tout ce qui bouge depuis le dernier discours de Mohamed VI.
- T’as raison. Pedro Sanchez, qui a surtout privilégié les juteuses affaires de sa moitié au Maroc lorsqu’il a décidé de trahir la cause sahraouie, découvre sans doute mieux que personne que Madrid n’arrivera jamais à un accord concluant et « mutuellement acceptable » sur les enclaves de Sebta et Mellila.
- ce n’est pas tout. Sanchez a eu droit à la rectitude et la moralité sans failles de la diplomatie algérienne.
- Notre esprit chevaleresque et magnanime a dû ébranler ses convictions les plus solides et les plus établies qui soient.
- ça change, forcément, devant la fourberie et les « poignards dorsaux » de ses « amis » marocains.
- Du coup, et la mort dans l’âme, il finit par se tourner vers Alger, repère immuable, fait de respect mutuel et de totale soumission au droit international.
- Dis, est-ce que Sanchez a d’autres choix que celui de revenir sur sa trahison ou bien quitter la tête du gouvernement espagnol ?
- Wana âreft…
Mohamed Abdoun