Sabri Buoukadoum pressenti pour représenter le SG de l’ONU pour la Libye : Le retour en force de la diplomatie algérienne se confirme et se renforce
Bonne nouvelle pour la diplomatie algérienne. Nous apprenons en effet de sources diplomatiques crédibles et recoupées que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, vient d’annoncer aux membres (permanents) du conseil de sécurité son intention de désigner l’algérien Sabri Boukadoum au poste de représentant personnel de Gutteres concernant la Libye. Ce dernier, qui demande leurs avis aux membres du conseil de sécurité, leur laisse jusqu’au 24 de ce mois pour donner une réponse ferme et définitive. Il y a fort à parier que celle-ci sera positive, pour deux raisons au moins. Les qualités diplomatiques de Boukadoum, ancien ministre des Affaires Etrangères algériennes, ne sont plus à faire. Ceci d’une part. de l’autre, la position d’Alger a toujours été juste, équitable et conforme au droit international, depuis l’éclatement de la crise libyenne en 2011 jusqu’à ce jour. Ce n’est pas tout. Et dans le même ordre d’idées, Alger a toujours su se tenir à équidistance entre les différentes factions qui se disputent le pouvoir dans ce pays, miné par les conflits internes et les ingérences externes. A coup sûr, en sa qualité de grand pays voisin de la Libye et de puissance régionale incontournable, l’Algérie est le pays le mieux placé pour aider ce pays à sortir de l’ornière. L’américaine Stéphanie Williams, conseillère spéciale d’Antonio Gutteres, a également montré son incapacité à cerner une problématique complexe, tribale, géopolitique, qui dépasse de loin les frontières de ce pays dont la crise a fini par déteindre sur de nombreux pays voisins, comme la Tunisie, le Tchad et même toute la bande sahélo-saharienne.
Mehdi Ghayeb