Santé : Reprise progressive des activités médicales
Suspendues depuis septembre 2020 devant la hausse des contaminations à la Covid-19 enregistrées dans le pays, après une note du ministère de la Santé, les différentes activités médicales dans les établissements hospitaliers peuvent désormais reprendre.
Ainsi, les services d’urgence médico-chirurgicale, de pédiatrie et de chirurgie pédiatrique, de gynécologie, de chirurgie générale, d’oncologie et d’hémodialyse figurent parmi les activités médicales maintenues au niveau des secteurs public et privé. Une reprise conditionnée à la désinfection totale des services.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur général des services sanitaires au ministère, Pr. Lyes Rehal a affirmé que le département de la Santé avait donné «les instructions nécessaires pour gérer la crise en cas d’augmentation ou de recul des contaminations, les comités locaux, les conseils scientifiques et les établissements hospitaliers devant gérer la situation pandémique en fonction des cas enregistrés et de la spécificité de leurs activités».
Dans le même contexte, « les comités scientifiques de l’EHU Mustapha-Pacha ont décidé de la reprise de toutes les activités médicales suspendues au niveau de cet établissement, et ce après avoir constaté une stabilisation des infections au coronavirus », explique Pr. Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales cité par l’agence officielle.
D’ailleurs, a-t-il ajouté, les employés de l’EHU, au front face à la troisième vague, ont été autorisés par l’administration à prendre du repos pour se préparer à d’éventuelles vagues.
De son côté, le directeur général de l’EHS de rééducation fonctionnelle d’Azur Plage (Alger), Zidane Hafsa, a précisé que les activités de l’hôpital «n’ont pas été complètement suspendues même durant le pic des contaminations où plusieurs salles ont été affectées aux cas Covid.
Avec l’amélioration de la situation épidémiologique, les responsables de l’établissement comptent reprendre progressivement toutes les activités.
Même cas de figure pour l’Etablissement public hospitalier (EPH) de Zéralda où «toutes les activités assurées d’ordinaire ont repris, à l’instar de la médecine interne, la chirurgie maxillo-faciale», selon le DG de cet établissement M. Moussa Zeghdoudi qui a relevé que les services de gynécologie obstétrique, de pédiatrie et de chirurgie générale étaient opérationnels durant le pic des contaminations covid-19.
Quant à l’EHU «Nafissa Hamoud» (ex Parnet), sa directrice générale, Keltoum Zahi, a fait savoir que tous les services avaient repris leurs activités et commencé, depuis près d’une semaine, la réception des patients, rappelant, à titre d’exemple, les services d’ophtalmologie et de néphrologie qui ont programmé des patients nécessitant une opération de greffe de la cornée et d’un rein, en sus des autres consultations médicales.
De son côté, le Chef de service cardiologie au même CHU, Pr Djamal Eddine Nibouche, a affirmé que le service avait repris son activité fin août dernier, soulagé de la pression qu’il subissait du fait de la prise en charge des cas covid-19.
Pr Nibouche s’est dit, par ailleurs, «soulagé» du faible nombre de cas enregistrés en Algérie lors des précédentes vagues contrairement à la situation qu’a connue l’Europe, chose, a-t-il dit, qui a quelque peu aidé à «contrôler la situation».
Synthèse Dj. Am