Transports : Les ports algériens à l’ère du numérique
Le ministre des Transports, Abdallah Moundji a présidé ce dimanche, une réunion regroupant des cadres de son département ministériel ainsi que le PDG intérimaire du groupe services portuaires Serport, Karim Eddine Harkati, portant sur la présentation de la plate-forme communautaire portuaire d’échanges de données numériques (APCS), qui « devrait apporter une véritable valeur ajoutée aux ports et à leurs utilisateurs ».
Elle « permet aux gestionnaires et aux opérateurs d’entamer les procédures en ligne et de suivre la traçabilité de leurs marchandises à distance », explique-t-on dans un communiqué du ministère.
Le nouveau système auquel tous les acteurs sont associés « confère davantage de flexibilité aux différentes procédures, notamment l’attribution des quais aux navires et la durée de chargement et de déchargement », selon le communiqué.
Cette plateforme permet «d’éviter les pénalités de retard du fait du non-retrait des conteneurs dans les délais impartis, et partant, réduire la fuite des devises, créer un équilibre dans l’activité des ports et exploiter les espaces de manière plus efficace».
Pour ce faire, M. Moundji a invité les concernés à «généraliser rapidement ce système au niveau de la chaîne logistique du transport maritime, en impliquant l’ensemble des parties prenantes, d’autant plus que ce système s’inscrit dans la stratégie des hautes autorités qui cherchent à promouvoir la façade maritime algérienne, en rendant nos ports plus attractifs aux plans régional et international, voire plus souples dans la gestion du trafic des ports».
Il faudra, a-t-il insisté, se conformer aux lois et normes internationales en vigueur, également prévues dans ce système, et en exploiter toutes les informations et statistiques pour le développement du transport maritime».
L’impératif d’améliorer les performances des ports commerciaux, considérés comme le catalyseur du développement économique durable, a également été souligné par le ministre.
Y.Y