Armes nucléaires : L’entité sioniste sommée par l’ONU de se plier au droit international
Ce serait révéler un secret de polichinelle que de dire ici que l’entité sioniste dispose d’armes nucléaires balistiques et tactiques, alors qu’il est exigé que toute la région proche et moyen-orientale ne doit en aucun cas disposer de ce type de matériels, hautement létales et destructeurs. A cause de la protection de Washington, et de l’ensemble des Etats occidentaux, et de sa totale impunité, l’entité sioniste a toujours entretenu une sorte de flou artistique autour de ses armes, totalement proscrites dans cette partie du mode. L’Iran, par exemple, se fait harceler, et subit de criminelles et illégales sanctions à cause de son programme civil nucléaire. Cela, au moment où l’entité sioniste fait e que bon lui semble. Il est temps que ça change. Que le droit international soit enfin respecté. La Première Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, vient d’appeler l’entité sioniste à se débarrasser de toutes ses armes atomiques et à placer ses sites nucléaires sous la tutelle de l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un vote initial de 152 voix contre 5. Les cinq pays qui se sont opposés à la résolution sur le “risque de prolifération nucléaire au Moyen-Orient” étaient le Canada, l’entité sioniste, la Micronésie, Palau et les États-Unis. Vingt-quatre autres pays se sont abstenus, dont des membres de l’Union européenne. La résolution soumise par l’Égypte était parrainée par l’Autorité palestinienne et 19 pays dont l’Algérie, le Bahreïn, la Jordanie et les Émirats arabes unis. Le texte vise principalement l’entité sioniste, qui est l’un des neuf pays à posséder des armes nucléaires, ce que l’État hébreu n’a jamais officiellement reconnu. La résolution note qu’ « Israël est le seul pays du Moyen-Orient et l’un des rares parmi les 193 États membres de l’ONU à ne pas avoir signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Elle appelle en outre l’État hébreu “à adhérer au Traité sans plus tarder, à ne pas mettre au point, produire, tester ou acquérir de quelque manière que ce soit des armes nucléaires, à renoncer à la possession d’armes nucléaires et à placer toutes ses installations nucléaires, dont la sécurité n’est pas assurée, sous le régime des garanties intégrales de l’Agence, ce qui constitue une importante mesure de confiance entre tous les États de la région et un pas vers le renforcement de la paix et de la sécurité”. Le danger est d’autant plus grave et imminent, que l’extrême droite, terroriste et néonazie menace de prendre le pouvoir en Palestine occupée, ce qui risque d’y accélérer l’entreprise génocidaire du peuple palestinien entreprise par l’entité sioniste depuis la Nekba de 1947. Pour la cinquième fois en moins de trois ans et demi, les électeurs vont élire leurs députés en Palestine occupée. L’ancien premier ministre, qui reste inculpé pour corruption, tente d’obtenir le renfort des formations ultra-orthodoxes pour éviter la prison. Alors que la répression meurtrière contre les Palestiniens perdure. La pseudo-démocratie israélienne sur fond d’apartheid peine toujours à mettre en place ses institutions. Une fois encore, les blocs politiques en présence – le Likoud et l’extrême droite menés par Benyamin Netanyahou face à Yesh Atid (« Il y a un futur »), du premier ministre centriste Yaïr Lapid – pourraient bien échouer à constituer des coalitions pour gouverner. Selon les derniers sondages, le premier est crédité de 31 sièges sur les 120 élus de la Knesset, contre 24 à 27 députés pour Lapid et 14 pour la liste d’extrême droite d’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich. Le parti communiste constitué en Front démocratique pour la paix et l’égalité (Hadash), allié au mouvement arabe pour le changement, obtiendrait 4 sièges. Le vote des citoyens arabes (1,9 million de personnes et 20 % de la population) est l’autre inconnue du scrutin. Les différents partis qui les représentent ne sont plus regroupés dans la Liste unifiée, à la suite du ralliement du parti Ra’am à la coalition autour du parti Yesh Atid de Yaïr Lapid pour former un gouvernement. Faute d’union de leurs représentants, ces électeurs pourraient être tentés par l’abstention. Ce scrutin est prévu en date du 1er novembre. Nous y reviendrons…
El Ghayeb Lamine