Assassinat d’un enfant de six ans par un drone : Le Maroc persiste dans son terrorisme d’Etat !
Le front Polisario, dans un communiqué, a dénoncé ce samedi l’assassinat par l’armée marocaine d’un enfant et d’un adolescent à l’aide d’un drone tueur. Cet enfant âgé d’une quinzaine d’années à peine s’appelait Baani Sidi Ahmaien. Il était en voyage avec son frère et son grand-père. L’attaque au drone a eu lieu jeudi à 19 heures du soir. Cette famille de civils désarmés et parfaitement identifiables voyageait à bord d’un véhicule Nissan de couleur blanche. L’enfant n’avait que 6 ans, l’adolescent 15 et le grand-père 62. Ce énième crime de guerre, également relaté par le journal espagnol El Pais est survenu dans la ville d’Azaig, dans la région d’Aguenit, au sud du Sahara occidental, à 13 kilomètres de la frontière mauritanienne et à 110 kilomètres du mur de sable, ou mur de la honte. Cette famille de civils désarmés ne constituait donc aucun danger imminent pour les troupes d’occupation marocaines stationnées dans la région derrière leur mur de sable. Jatri Aduch, membre du secrétariat du Front Polisario, a indiqué que les deux frères et leur grand-père se trouvaient près d’un puits d’eau où ils s’occupent habituellement de leurs chameaux. “Le Maroc lance sa technologie de mort visant des civils sans défense tandis que ses troupes militaires, retranchées derrière le mur de la honte, subissent quotidiennement les attaques de l’Armée de libération sahraouie, faisant des pertes humaines et matérielles.” “Ce garçon”, a déclaré un membre du Front Polisario qui a requis l’anonymat, “appartient à une famille nomade”. « Il voyageait avec son grand-père en voiture à la recherche de pâturages. Cet acte de terrorisme d’Etat s’est produit à l’instant où le grand-père venait de quitter le véhicule. Il a été sérieusement blessé, en même temps que les deux petites filles et sœurs du défunt qui l’accompagnaient durant sa « transhumance ». Il s’agit de Yadmara 12 ans et Mana 4 ans. Tel que précisé précédemment, le Maroc recourt à ces actes criminels relevant du terrorisme d’Etat pour transformer en no man’s land toute la partie libérée du Sahara Occidental. La dernière mission sur place de journalistes européens, représentant de grands organes de presse et des plumes très respectées, grâce au travail dévoué de Claude Mangin Asfari épouse du détenu politique Naama Asfari, semble avoir fait particulièrement mal sur le plan médiatique au projet colonial marocain.
Kamel Zaidi