La décision va certainement décevoir le régime de Mohammed VI. Le consulat que l’administration du président américain sortant, Donald Trump, a promis d’ouvrir à Dakhla ne verra pas le jour de sitôt.
Ce jeudi, Mike Pompeo, secrétaire d’Etat des Etats-Unis, a annoncé, dans un tweet, le début du processus d’établissement d’un consulat au Sahara occidental occupé. Sauf que ce fameux consulat n’aura pas la même allure que ceux ouverts par les alliés de Rabat ou les quelques pays africains soudoyés.
A la base, ceux là, non plus, ne remplissent pas les conditions qu’exige l’ouverture d’un consulat. Soit !
La représentation promise par Donald Trump les dépasse d’un cran. Elle sera virtuelle, pour l’heure. Pas plus.
« Heureux d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat des Etats-Unis au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle immédiatement! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », a-t-il notamment le chef de la diplomatie US.
Dans une interview accordée à un média de l’entité, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, a implicitement reconnu la fragilité du deal passé avec le président américain sortant.
Il a appelé, dans ce sens, le président élu Joe Biden à maintenir la décision de Donald Trump concernant « la supposée marocanité du Sahara occidental ». Certains vont être déçus…