Création d’un Etat palestinien : Nouveau « forcing » arabe
L’horrible drame en train de se dérouler en direct sous nos yeux peut malgré tout servir à quelque chose, et faire en sorte que ces incommensurables sacrifices n’aient pas été vains. La cause palestinienne en est en effet revenue sur les devant de la scène internationale et des préoccupations diplomatiques. Cela, au moment où elle était sur le point d’être enterrée et définitivement oubliée de tous. Tout le monde en parle à présent. Le drame palestinien implique la recherche d’une solution juste et conforme au droit international. De punir aussi ceux qui s’en sont rendus coupables et responsables, la France et le Royaume-Uni en l’occurrence, tandem auquel les USA ont emboité le pas. L’espoir réside aujourd’hui dans ces millions de personnes qui battent le pavé, et dénoncent l’inféodation de leurs dirigeants à l’Etat hébreux. Un espoir ténu est à placer aussi chez les dirigeants arabes qui ne se sont pas encore compromis avec les accords d’Abraham. Leurs propres dignités et crédibilité sont en jeu en effet. « Selon un rapport de Bloomberg, un groupe de pays arabes dirigé par l’Arabie saoudite exhorte les États-Unis et leurs alliés à convaincre Israël d’adopter un nouveau plan visant à établir un État palestinien. Cette initiative vise à apaiser les tensions au Moyen-Orient et pourrait marquer un tournant dans le conflit israélo-palestinien ». C’est ce que rapporte ce mardi la presse occidentale. Celle-ci ajoute que « Les responsables arabes impliqués dans la rédaction de la proposition, qui ont choisi de rester anonymes, affirment que cette coalition, comprenant l’Égypte, la Jordanie, le Qatar et les Émirats arabes unis, voit dans un éventuel cessez-le-feu entre Israël et le Hamas une opportunité pour ouvrir la voie à de nouveaux pourparlers de paix. Ils estiment que cela pourrait conduire à une résolution durable du conflit et à la création d’un État palestinien le long des frontières de 1967, conformément aux principes de l’Initiative de paix arabe de Beyrouth de 2002 ». cette initiative a toutefois peu de chance d’aboutir à cause de la présence des Emirat au sein de ce groupe. Le fait que l’Algérie n’y soit pas présente renforce aussi ces prédictions pessimistes. Notre pays a toujours été sur tous les fronts dans la défense de la cause palestinienne. Il l’a été doublement depuis son entrée au conseil de sécurité de l’ONU et le début du massacre des civils palestiniens. Wait and see…
Mehdi Ghayeb