Document/ Dernier rapport du collectif des défenseurs sahraouis des droits humains : Révélations et chiffres accablants !
Résumé dans un document poignant et accablant de 48 pages, le dernier rapport du CODESA (collectif des défenseurs sahraouis des droits humains), est un concentré de révélations, de dénonciations et d’affaires parfaitement documentées et prouvées sur les atteintes et les dépassement commis par le Maroc en matière de respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés sahraouis.
Cela va des exécutions sommaires, jusqu’au diverses formes de harcèlement subis par les militants indépendantistes pacifistes, à l’image de Soltana Kheya, Aminatou Hadar, et le journaliste Mohamed-Lamine Haddi, en grève de la faim depuis près d’une centaine de jours, toujours détenu au secret, et dont la vie est en danger.
Un travail méticuleux, de fourmis, a été réalisé par les auteurs de ce rapport, véritable document de travail qui peut être consulté et exploité fort efficacement durant les semaines et mois à venir. Pour qu’éprouvante ait été la précision et la méticulosité de ce travail, il reste toutefois loin d’égaler toutes les souffrances des dizaines de milliers de Sahraouis qui continuent de souffrir du joug colonialiste et criminel de l’occupant marocain.
Le Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis – CODESA, est une organisation de défense des droits humains sahraouie indépendante.
Il est considéré comme le prolongement et la continuation d’une expérience de lutte exceptionnelle représentée dans la perception des militants sahraouis membres de la branche saharienne du forum marocain pour la vérité et l’équité, créé en 2000 dans la ville occupée d’El Ayoune, et a été interdite par les autorités d’occupation marocaines et a scellé son bureau local en 2003 après l’arrestation, le déplacement et l’expulsion du travail, ce qui a affecté la plupart de ses membres.
Ses militants, en coordination avec d’autres militants sahraouis issus de diverses expériences d’organisation et de lutte, ont commencé à travailler sous la forme de «militants sahraouis des droits de l’homme» depuis 2002, en publiant des plaintes, des déclarations, des rapports, des correspondances, des appels et des mémoires de revendications , préoccupé par la situation des droits de l’homme dans son entité et son intégralité au Sahara occidental occupé.
L’annonce du «Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis» a eu lieu en juin 2006, représenté par le secrétariat comme mécanisme temporaire d’organisation, la plupart de ses membres ayant été libérés de la prison occupée d’El Ayoune, deux mois plus tôt. Un Comité préparatoire a été formé le 25 avril 2007 pour préparer la tenue du congrès fondateur du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis.
Les forces d’occupation marocaines ont empêché le Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis de tenir son congrès fondateur à El Ayoune, le 7 octobre 2007. Le Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis «CODESA», après la confiscation de leur droit de s’organiser et de s’établir, a dû former un bureau exécutif comme forme temporaire pour gérer la période post-interdiction.
Un comité préparatoire a été formé en janvier 2019 à la suite de discussions internes pour contribuer à : Renforcer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, Préserver la dignité des Sahraouis et respecter tous leurs droits dans leur sens universel et holistique, ainsi que protéger, diffuser et promouvoir ces droits à travers la promotion et l’éducation des valeurs et de la culture des droits de l’homme.
Par conséquent, l’organisation, et au cours de toutes ces années, a entamé un processus d’observation, de surveillance et de suivi de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental à travers toutes les luttes, les moyens pacifiques d’organisation et légitimes pour soutenir les victimes d’une part, et dénoncer tous les crimes contre l’humanité et les violations flagrantes des droits de l’homme, d’autre part, en signalant ces crimes à un certain nombre d’associations et d’organisations internationales de défense des droits de l’homme.
En outre, les mécanismes des Nations Unies, la Croix-Rouge internationale et d’autres associations intéressées par les droits de l’homme dans le monde. Le Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis, CODESA, a publié une série de rapports annuels et autres depuis 2005, qui comprenaient, mais sans s’y limiter, deux rapports détaillés sur le procès des détenus de «Gdeim Izik» devant le tribunal militaire marocain. «en 2013 et devant le» tribunal civil «marocain en 2017, a également publié d’autres rapports thématiques, comme le rapport intitulé» La vérité qui ne peut pas être enterrée «publié en 2013 en réponse au rapport du Maroc Equité et Réconciliation Commission, en plus de remplir des rapports et déclarations conjoints avec un certain nombre d’organisations internationales de défense des droits de l’homme.
Ce rappel du parcours atypique du CODESA explique en grande partie le caractère si détaillé et tellement documenté de son rapport. Nombreux et plus accablants les uns que les autres, les crimes ainsi décrits vont des exécutions extrajudiciaires, jusqu’aux rétentions arbitraires, en passant par les atteintes aux biens, et aux droits des Sahraouis contraints de vivre en territoires occupés.
Le moindre de ces dépassements, et chacune de ces atteintes, est prouvé, et formellement documenté via des liens vers des vidéos, des témoignages et des articles de presse.
La profusion de ces infos détaillées, peut paraître lassante, risquant au passage de « noyer « dans le nombre et le tas les abus gravissimes, ainsi commis quasiment au quotidien. Cette profusion, néanmoins est une preuve irréfutable que les abus et les dépassements ne sont pas du tout des cas isolés, comme s’essaie à le démontrer l’occupant marocain.
Aussi, l’élargissement des missions et prérogatives de la MINURSO (mission des Nations-Unies pour la tenue d’un référendum au Sahara Occidental) au respect des droits de l’Homme est-il devenu absolument indispensable et parfaitement incontournable…
Mohamed Abdoun