Eli Cohen annonce un sommet sur les accords d’Abraham en mars : Une planche de salut pour un Maroc en déperdition…
Eli Cohen, que l’on dit artisan des accords d’Abraham, de concert ave Jared Kushner, gendre du trublion Donald Trump, ne traine guère en route. D’autant que l’autre trublion, Itamar Ben Gvir est en train de mettre les pieds dans le plat dès sa prise de fonction en tant que ministre en charge de l sécurité au sein de l’entité sioniste. Bref, le nouveau chef de la diplomatie sionidste, Elie Cohen, vient d’annoncer sa participation, en mars au Maroc, à un sommet des signataires des Accords d’Abraham. Les “Accords d’Abraham”, signés en 2020 sous l’égide des Etats-Unis, visent à la normalisation des relations entre l’entité sioniste, d’une part, et les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc, d’autre part. “La question n’est pas de savoir si ces accords vont s’élargir à d’autres pays, mais quand”, a déclaré Elie Cohen, qui a pris ses fonctions la semaine dernière dans le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Si c’est l’Arabie Saoudite qui est visée en premier chef par ce projet d’élargissement, tout porte à croire qu’Eli Cohen va se casser les dents face à sa trop grande ambition. L’extrême droite sioniste multiplie les crimes, les dépassements et les provocations, rendant tout espoir d’un accord de paix, avec une solution à deux Etats, carrément chimérique. Le gouvernement Netanyahu prévoit notamment d’annexer la Cisjordanie, et de multiplier les colonies sauvage, y compris au niveau du Golan syrien. Pour le moment, il s’agit avant tout de se focaliser sur les tentatives de récupération que va certainement faire le Maroc de ce prochain sommet à blanc. On se souvient en effet qu’en marge du précédent sommet, qui avait eu lieu dans le désert du Néguev en Palestine occupée, Nacer Bourita, chef de la diplomatie marocaine, avait parlé d’un autre désert. Or, on devine aisément de quel désert il s’agit. Si Rabat arrive à tenir de prochain sommet au Sahara Occidental occupé, cela risque de peser lourd en termes de reconnaissance internationale. cela, même si les pays signataires de ces accords ne font pas secret de leur soutien au colonialisme criminel du Maroc. Il est nécessaire d’agir pour que ce sommet ne se tienne pas au Sahara Occidental, ou carrément n’ait pas du tout lieu, sachant que la conscience des pays déjà signataires de ces accords, devrait leur dicter de s’en retirer. Point positif dans ces manœuvres marocaines cousues de fils blancs, c’est qu’elles viennent lier plus encore entre elles les questions palestinienne et sahraouie. Un important premier pas avait déjà été franchi dans ce sens avec le tristement célèbre « deal du siècle ». En attendant, Rabat n’est guère en odeur de sainteté avec son Maroc-gate, qui colle de près au scandale Pegasus.
Nous y reviendrons en temps opportun…
El Ghayeb Lamine