Le CNASPS (comité national de solidarité avec le peuple sahraoui), est en colère, et il le fait clairement savoir. Une plainte en bonne et due forme vient même d’être déposée contre cet escroc, qui répond au nom d’Abdelkader Abderrahim.
Ce triste individu s’est en effet fait représenter au nom de l’Algérie à Dakhla, territoire occupé sahraoui, où s’est tenu un forum international sur l’intelligence artificielle.
C’est du reste la dernière trouvaille du Makhzen pour faire admettre tacitement et indirectement sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental, en organisant des rencontres internationales sportives, économiques ou autres. Cette méthode insidieuse et hypocrite est très souvent dénoncée par ceux qui ont failli en être les victimes.
Philippe Guillot, champion de France de course à moto, a même interpellé le président de sa fédération parce que le Maroc voulait faire passer une récente course par les territoires occupés sahraouis. Il nous en avait parlé dans un entretien daté d’une dizaine de jour.
La gravité de l’acte du sieur Abdelkader Abderrahim, qui devra en rendre compte devant la justice, réside dans le fait que cette anodine présence, préméditée de longue date, présumons-nous, a été largement exploitée et montée en épingle par la presse du Makhzen.
Ce n’est pas tout. Le cerveau de ce grossier complot est un certain Karim Amellal, réputé proche de l’organisation terroriste de Ferhat Mehenni, le MAK. Tout ce beau monde est inféodé au lobby sioniste, et n’agit que suivant des instructions émanant de ce dernier. Cela avait également été le cas lors des criminels incendies en Kabylie d’il y a un peu plus d’une année.
Ceci étant, il est évident qu’à la suite des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, le dénommé Abderrahim Abdelkader ne pouvait se prévaloir d’aucune qualité et/ou qualité diplomatique au Maroc.
Et encore moins au niveau des territoires non-autonomes du Sahara Occidental. Cela, à fortiori que le MAK, ou les terroristes qui y sont affiliés, ne reconnaissent pas leur nationalité algérienne, mais pluôt, celle en carton-pâte qui leur est délivrée par le pantin-ANAVAD. Bref, l’incident de Dakhla aurait pu s’arrêter là, n’était la très large campagne médiatique orchestrée par les porte-voix du Makhzen.
La gravité de ce complot ne s’arrête pas là. Il en ressort que ses ramifications vont jusqu’à l’ambassade de France à Alger, et son premier responsable François Gouyette.
Les prises de positions de la diplomatie, et son combat en faveur de l’émancipation des peuples, notamment sahraoui et palestinien, fait grincer pas mal de dents. Et explique aussi le fait qu’on soit régulièrement la cible de ce genre de complots. D’où, cette impérieuse nécessité de renforcer autant que faire se peut notre front intérieur…
El Ghayeb Lamine