Les autorités saoudiennes ont communiqué, dans la nuit du vendredi à samedi, sur le nombre de pèlerins, autorisés à accomplir les rites du Hadj pour la saison 2022. Un million de personnes, nationaux et étrangers, pourront se rendre aux lieux saints de l’Islam à la période du pèlerinage, déterminée dans des versets coraniques. Le pays d’accueil des pèlerins pose, néanmoins ses conditions : seules les personnes âgées de moins de 65 ans et présentant un schéma vaccinal complet, c’est-à-dire totalement vaccinées, auront leurs passeports spécial hadj. Les étrangers sont astreints, en outre, à présenter un test PCR négatif daté de moins de 72 heures. Dès le mois de mars dernier, le ministère saoudien de Hadj et omra a annoncé un allègement des restrictions liées à la pandémie. « Les autorités saoudiennes ont décidé de suspendre l’application des mesures de distanciation dans la grande mosquée, la mosquée du Prophète, les autres mosquées. Les fidèles devront cependant porter des caches nez. Egalement, les mesures de distanciation sont suspendues dans tous les lieux fermés et ouverts ». Le confinement obligatoire pour les étrangers a été également annulé. Les lieux fréquentés par les pèlerins ont fait l’objet de travaux d’entretien et de rénovation. C’est dire que la reprise de l’activité était en perspectiveaprès le fléchissement significatif de la courbe de contaminations à la Covid-19 dans le monde.
Pour rappel, à cause de la crise sanitaire, uniquement 60 000 résidents ont pu se conformer au cinquième pilier de l’Islam en 2021 et à peine 10 000 en 2020. En 2019, avant l’émergence du virus, quelques 2 489 406 musulmans se sont rendus à la Mecque pour ce qui est considéré comme le plus grand rassemblement religieux annuel, qui génère des revenus colossaux à l’Arabie saoudite. Approximativement 12 milliards de dollars par an, selon des sources diverses.
S. B.