Il a cessé de faire illusion et de tromper son monde : le Maroc tombe son masque
Visiblement, l’Europe longtemps mystifiée ; et menée en bateau (sans jeu de mot aucun), pendant des années, donne l’air de tomber de haut. De découvrir enfin la triste vérité. La hideuse vérité surtout.
Le magazine Marianne, réputé pro-marocain, nous en parle avec beaucoup d’amertume et de dépit dans un court, mais très percutant article. Cela y est d’autant plus poignant que la colère cède brusquement le pas devant l’incompréhension, la tristesse et la déception. Ironie du sort, et en dépit des faits, têtus et accablants, le royaume chérifien y est toujours présenté comme une sorte de « havre » de paix.
C’est en effet l’image tronquée et trompeuse qu’a toujours reflétée et présentée Mohamed VI pour faire illusion, et tromper ses maitres européens. Le Maroc allié et complice notoire des terroristes, des trafiquants d’armes, de drogues et des bandits de grands chemins, chemin, serait le « meilleur allié » du Vieux Continent en matière de lutte antiterroriste. Il a usurpé cette fausse notoriété et ces galons en orchestrant de faux coups de filets tantôt, et en s’impliquant directement dans des activités criminelle menées par ses barbouzes au niveau de ces zones grises dont il est le seul à détenir le secret.
Celui qui a déjà offert protection, asile, armes et argent aux criminels sanguinaires du GIA durant les années 1990, quand Hassan II voulait casser et affaiblir l’Algérie en en faisant un « laboratoire à ciel ouvert », ne pouvait sans doute pas faire mieux, ou pire, c’est selon.
Les masques sont tombés désormais. Ce qui a horrifié le plus l’Europe, après avoir écouté avec attention toutes les interventions des eurodéputés qui avaient précédé le vote concernant une résolution sur le Maroc, c’est bien le fait que Rabat, dans le seul but de « punir » Madrid et de la mettre dans l’embarras, n’a guère hésité à mettre en péril volontairement la vie d’une dizaine de milliers de sujets marocains, dont une moitié était composée de femmes et de mineurs, voués à une mort certaine n’était la célérité et l’efficacité de l’intervention des garde-côtes et de la « Gardia civile » ibérique.
Leurs gènes criminels, les gens du Makhzen, ils les trainent dans leur sans. Leur bestialité est innée chez eux. Elle n’est pas surfaite, et/ou artificielle. Un bourreau, un vrai, ne triche jamais quand il torture.
Quand il assassine. C’est une vocation, ma foi. On aime, ou on n’aime pas opprimer ses semblables. Une fois abaissé, le loup théâtral, laisse entrevoir l’autre et véritable loup, la monstruosité et l’enfer marocain aux mains de gardes-chiourmes qui, désormais, ne font plus illusion.
Mohamed Abdoun