Il s’adressera aux Marocains ce samedi : Que dira encore le roi du mensonge ?
Le Roi Mohammed VI devrait adresser ce samedi 06 novembre, selon la presse locale, un discours aux Marocains, à l’occasion du 46ème anniversaire de ce qu’ils dénomment «la Marche Verte » ou la Marche noire de la honte.
Que dira-t-il à ses « fidèles » ? La question est d’autant cruciale d’autant que le discours intervient cette année, alors que le Maroc se retrouve de plus en plus isolé.
Non seulement. Au Maroc, tous les indicateurs économiques sont au rouge, aggravés par la pandémie de la Covid-19, ce qui a provoqué une forte récession et un taux de chômage en forte hausse.
« L’économie du Maroc connaîtra une forte récession, une perte sensible d’emplois et une instabilité des équilibres macroéconomiques », avaient mis en garde des spécialistes.
Le Maroc qui prête à tout de bras, en faisant de la mendicité sur les marchés financiers internationaux, est asphyxié par une dette de 82 milliards d’euros, représentant 94% du PIB en 2020 qui doit s’alourdir, encore plus, et qui doit ,sans aucun doute , mettre le roi devant ses responsabilités, et devant son peuple qui ne lui pardonnera jamais son hostilité, à l’égard de l’Algérie .
Aussi le Maroc s’est embourbé dans une guerre à El Guerguerat où l’armée marocaine dont le moral est au plus bas, selon des experts militaires, subi de nombreuses pertes en équipements et en vies humaines.
Les combattants de l’Armée sahraouie, pourtant peu équipés, infligent en effet, au FAR, de lourdes défaites au quotidien à tel enseigne, les militaires marocains, refusent de rejoindre chacun son unité.
Sur le plan diplomatique, le Makhzen essuie de revers en revers. Pratiquement (mis à part quelques monarchies du Golf pour des raisons évidentes) aucun pays, ne lui reconnaît sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental.
D’ailleurs, le Tribunal de l’Union européenne a prononcé le 29 septembre dernier, l’annulation des deux accords de pêche et d’agriculture liant le Maroc à l’Union européenne et étendus au Sahara Occidental occupé, affirmant qu’ils ont été conclus en violation de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara Occidental.
« L’oracle va parler à 21H00, heure locale. Va-t-il évoquer l’Algérie et l’incident des trois camionneurs ou seulement les avancées imparables et jalousées de la démocratie marocaine ? », s’est interrogé le journaliste marocain Ali Lmrabet dans un Tweet.
Que dira dans son discours le roi prédateur, le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays jouant un rôle dominant dans l’agro-alimentaire, l’immobilier, la grande distribution, l’énergie et les télécom, pour reprendre le qualificatif de Catherine Graciet et Eric Lauren, dans leur livre, « le roi prédateur, main basse sur le Maroc ».
« A travers les holdings royales, les prises de participation dans des domaines aussi variés que le sucre, le foncier, les terres agricoles, le BTP, l’électricité ou même la culture, c’est une véritable mise en coupe réglée de l’économie marocaine que dénoncent les deux journalistes. Tout ou presque », affirment-ils, remonte aux caisses royales. Au point que le Maroc constitue selon eux, « un cas unique ».
« La plupart des dirigeants pillent leur pays en confisquant à leur peuple les richesses. Au Maroc, c’est le peuple qui, chaque jour que Dieu fait, enrichit le roi en achetant les produits de ses entreprises », assurent Catherine Graciet et Eric Laurent.
M 6 tentera assurément, comme à ses habitudes, de teinter des vérités d’autant que son discours, intervient cette année alors que l’Algérie, après des actes hostiles à la souveraineté et à son unité, a décidé en août dernier, de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest.
Une décision suivie de l’interdiction aux avions immatriculés au Maroc de survoler l’espace aérien national.
L’Algérie a également mis fin, le 31 octobre dernier, au contrat GME, alimentant ainsi, en gaz, l’Espagne exclusivement par le Medgaz.
Le lendemain, le Maroc s’illustre par un crime abject. Alors que trois camionneurs algériens faisaient la liaison Ouargla-Nouakchott, ils sont bombardés par l’armée marocaine.
L’attaque de ce premier novembre a été menée, comme nous l’écrivions déjà, de façon délibérée contre des camionneurs civils, sans défense et clairement identifiés.
Cette attaque n’a pu être menée sans qu’un ordre venu de haut lieu, sans doute le palais royal ou le chef d’état-major des FAR (forces armées royales). Il ne s’agit pas non plus d’un tir d’artillerie venu du mur de la honte.
Celui-ci est en effet trop éloigné de l’endroit où étaient stationnés les deux camions. Et même si ça avait été le cas, le cratère aurait été plus profond et plus gros.
L’attaque est bel et bien celle d’un drone sophistiqué, de fabrication turque ou bien sioniste.
Etonnant ? Assurément pas. Sauf que là, l’hystérie marocaine a dépassé tout entendement.
Mohamed VI n’a plus aucun justificatif. C’est le point du non retour. L’Algérie forte de ses femmes, de ses hommes et de ses institutions saura rendre la monnaie sa pièce.
« Si le roi du Maroc ne sait pas que le Bluff et l’intimidation sont une posture des États faibles, à la recherche d’une reconnaissance internationale, l’Algérie lui inflige, à froid, une leçon magistral, sans tomber dans la subversion, qui s’est retournée, comme prévu, contre son auteur »écrivait dans une contribution à La Patrie News, Hacen Kacimi, expert des flux migratoires et des menaces dans le Sahel.
Y.Y