Militante palestinienne enceinte à son neuvième mois : Anhar Al-Deek libérée sous caution et… conditions
Le tribunal militaire sioniste d’Ofer aenfin décidé de libérer la détenue enceinte, Anhar al-Deek, sous des conditions restrictives, notamment une garantie financière versée de 40 000 shekels, selon son avocat Akram Samara.
Bien qu’elle soit enceinte au neuvième mois et qu’elle ait besoin d’une césarienne pour accoucher, l’occupation a imposé son assignation à résidence dans la maison de sa famille à Kafr Nima.
Cependant, le site d’information «Arab 48» a appris de sources judiciaires qu’Anhar al-Deek pourra quitter son domicile pour accoucher à l’hôpital, puis retourner chez elle.
Ils ont voulu qu’elle paie 40.000 shekel avant de sortir de prison. Un shekel équivalant à 0.26 €. La jeune femme enceinte devait donc verser à l’occupant sioniste la somme de 10.400 € pour recouvrer partiellement sa liberté. L’autorisation de sortie est conditionnée.
Anhar al-Deek est assignée à résidence dans la maison de sa famille à Kafr Nima. Une césarienne étant nécessaire pour l’accouchement, un aller-retour à l’hôpital lui est consenti. Ainsi se termine, provisoirement, le parcours de cette jeune militante Palestinienne de 26 ans arrêtée le 08 mars 2021, lors de la célébration mondiale de la Journée internationale de la femme. J’écris «provisoirement» car ils sont parfaitement capables d’arracher la mère de son nouveau-né et de la remettre derrière les barreaux.
C’est tout à fait conforme à la monstrueuse idéologie qui inspire leur occupation d’une terre soit disant «sans peuple» et qu’ils exercent leur domination sur un peuple soit disant «sans terre». Partant de cette logique-là, la naissance d’un enfant Palestinien devient un obstacle majeur à leur projet. Ce qui explique, selon eux, le «crime» commis par Anhar al-Deek. Seul, le peuple soit disant «élu» doit pouvoir procréer.
R.I.