Palestine : Incursion de centaines de colons dans la Mosquée Al-Aqsa
Des centaines de colons ont opéré une incursion sur l’esplanade des mosquées dans la ville sainte d’Al-Qods, sous la protection de la police de l’occupation sioniste, qui a agressé et arrêté des dizaines de Palestiniens. Des accrochages s’en sont suivis avec les Palestiniens qui tentent de maintenir une présence permanente dans ce troisième lieu saint de l’Islam pour le protéger des tentatives de judaïsation. Selon l’agence palestinienne de presse, Wafa, citant des sources locales, au moins 600 colons, dont l’extrémiste Yehuda Glik, ont pris d’assaut la Mosquée sainte et ont effectué des tours provocateurs dans ses esplanades, brandissant le drapeau de l’entité sioniste. Les soldats sionistes ont également agressé les fidèles dans la Mosquée Al-Aqsa, selon les mêmes sources, assiégeant les jeunes dans la salle de prière d’Al-Qabli et tirant des balles réelles et des bombes assourdissantes dans leur direction.
Plus de 50 Palestiniens, dont une ambulancière, ont été arrêtés, alors que d’autres fidèles ont été éloignés de la Mosquée. Des dizaines d’entre eux ont été blessés, dont le directeur du club du prisonnier palestinien, Nasser Qaws, et l’activiste Mohammed Abu Al-Hummus. Les équipes de l’association Al-Amal pour les services médicaux ont traité huit blessés par balles réelles de l’occupation sioniste, trois blessés par des bombes assourdissantes et 25 autres cas d’asphyxie, a ajouté Wafa. De plus, les forces de l’armée de l’occupation ont fermé les portes principales de la Mosquée Al-Aqsa, empêchant les fidèles d’y entrer.
Les Nations unies ont renouvelé, mercredi, leur appel à préserver le statu quo des lieux saints de la ville d’Al-Qods et ont exhorté à « ne prendre aucune mesure provocatrice ». « Notre position concernant les lieux saints (à Al-Qods) est que le statu quo reste inchangé (…) et nous exhortons les parties à ne prendre aucune mesure provocatrice », a déclaré lors d’une conférence de presse, le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric.
H.Y./agences