Retailleau annonce suspendre les accords de 2007 entre Alger Et Paris : L’extrême droite nourrit l’escalade…
Brunot Retailleau, agent infiltré des néonazis frontistes, nostalgiques de l’Algérie française, de la torture et des massacres de masse, persiste dans sa voie contre-productive de l’escalade. Ce faisant, il tire une balle dans la jambe du gouvernement Bayrou, mais rend d’insignes services à l’extrême droite, désormais en embuscade, et plus que jamais proche du palais élyséen.
Toujours est-il que les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France continuent de s’intensifier. En réponse au refus d’Alger d’accepter une liste d’une soixantaine de ressortissants à expulser, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé la suspension des accords de 2007, relatifs à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques algériens. Le refus d’Alger était logique, justifié, attendu, et parfaitement conforme à la légalité internationale. Quoiqu’aveuglé par sa haine et sa xénophobie, Brunot Retailleau le sait sans doute mieux que personne. Il savait par avance quelle serait la réponse d’Alger, et a donc anticipé sa riposte. Ce faisant, il ne fait plus secret qu’il est au service exclusif de l’agenda de l’extrême droite français, dont il est le vil et fidèle vassal. Il est vrai qu’au regard de la situation catastrophique qui prévaut en France, Retailleau prend de plus en plus d’ascendant sur Macron et Bayrou. L’extrême droite nourrit un agenda électoraliste de très courte vue, basée sur la racisme, la crainte de l’autre, à cause d’une crise socioéconomique que Macron a lui-même généré à cause de son incompétence, et de ses choix dictés par ses maitres et sponsors que sont les oligarques Bolloré, Dassault… and co. Bref, le scénario d’une rupture totale des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France n’est désormais pas exclu du tout. Et c’est ce que recherche l’extrême droite hexagonale, même si elle ne l’avoue pas de manière franche et explicité. Signés en 2007, ces accords bilatéraux offraient aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service algériens une exemption de visa pour se rendre en France. Ils s’inscrivaient dans un cadre plus large de coopération entre les deux pays, facilitant les déplacements des officiels algériens en France. Avec leur suspension, les titulaires de ces passeports devront désormais obtenir un visa avant d’entrer en territoire français, une mesure qui pourrait compliquer les relations diplomatiques et restreindre les échanges institutionnels entre Paris et Alger. L’Algérie a vivement réagi en rappelant les accords bilatéraux de 1974 et 1994, qui, selon elle, constituent « le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays ». Le gouvernement algérien a également insisté sur le respect des droits des personnes visées par les mesures d’éloignement et a critiqué la volonté de Paris de modifier unilatéralement les procédures traditionnelles d’expulsion, qui passent normalement par un dialogue entre chaque préfecture et le consulat algérien. Cette montée des tensions s’inscrit dans un contexte plus large de refroidissement des relations entre la France et l’Algérie, marqué par des différends sur la mémoire coloniale, la coopération économique et la gestion des flux migratoires. Il va sans dire aussi que l’inféodation de Macron (et non pas de la France) au colonialisme illégale du Maroc tel qu’imposé au Sahara Occidental, tend largement à accentuer les tensions et les motifs de fâcheries entre Alger et Paris. A suivre…
Mohamed Abdoun