Sahara Occidental : Amnesty International appelle le Conseil de sécurité à inclure les droits humains aux prérogatives de la MINURSO
Amnesty International a renouvelé ses appels au Conseil de sécurité des Nations Unies pour qu’il ajoute une composante des droits humains à la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental afin de permettre la surveillance et le signalement des violations des droits humains au Sahara occidental.
L’organisation a indiqué dans un communiqué aujourd’hui, que l’inclusion de ce mécanisme est très importante à la lumière des conditions actuelles dans les territoires occupés du Sahara occidental et avec l’exposition continue des militants au Sahara occidental et de ceux qui réclament l’indépendance et le respect de leurs droits, à la répression des autorités marocaines.
Il a également confirmé que le contexte du ciblage par les autorités marocaines d’activistes, de journalistes et de manifestants au Sahara occidental, les exposant à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements, à des arrestations arbitraires, à la détention et à l’assignation à résidence, s’ajoute à leur expression pacifique du droit du peuple sahraoui à l’indépendance.
D’autre part, Amnesty International a critiqué le non-respect par le Maroc des traités internationaux relatifs aux droits humains qui l’obligent à respecter, protéger et mettre en œuvre le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, le droit à la liberté et à la sécurité de la personne, un procès équitable et l’interdiction de la torture et autres mauvais traitements.
Concernant l’augmentation des procès fictifs, l’organisation a rappelé au Maroc que le droit à un procès équitable est inscrit à l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui définit un procès équitable comme se déroulant devant un tribunal indépendant et impartial, lorsque l’affaire est dûment examinée et que le demandeur est informé immédiatement et n’est pas contraint de s’avouer coupable.
La déclaration a été exposée à plusieurs cas de violations du droit international humanitaire qui ont été surveillés au cours de la période récente, tels que l’assignation à résidence imposée à Sultana Khaya, le raid d’une maison sur Minet Abaali et l’agression contre Hasna Aba, Ahsan Dalil, Al -Saliha Boutankiza, Babuzid Labihi, Salek Babir, Khaled Boufriwa, Mustafa Razzouk et l’arrestation de Ghali.
R.I