Une loi d’apartheid discrètement adoptée en Palestine occupée : Le racisme légalisé par la Knesset !
Le texte est discrètement passé ce jeudi. Il a été adopté ce jour par une écrasante majorité de députés juifs-sionistes siégeant à la Knesset.
Cette dangereuse loi d’apartheid, carrément attentatoire aux droits légitimes des Palestiniens, a été adopté du fait de la «la combinaison des forces entre la coalition et l’opposition».
Elle « réinstaure l’interdiction pour les Palestiniens mariés à des Arabes israéliens d’obtenir la nationalité israélienne ».
Cette loi controversée, dite de «la citoyenneté», a été votée à 45 voix contre 15, grâce aux voix de formations de droite au sein de l’opposition qui se sont jointes à la coalition dirigée par le premier ministre Naftali Bennett, du parti de droite Yamina.
Depuis sa première adoption en juillet 2003 pendant la deuxième Intifada, la loi, justifiée par les autorités sionistes d’occupation pour « des raisons sécuritaires », avait été sans cesse renouvelée jusqu’en juillet. La coalition de Naftali Bennett n’avait alors pas rassemblé les voix nécessaires.
L’islamiste Mansour Abbas, chef du parti arabe israélien Raam, a voté contre la loi. Plusieurs groupes de défense des droits humains ont annoncé qu’ils contesteraient la loi devant la Cour suprême de l’entité sioniste.
«Les juges devront maintenant décider si, face au langage explicite de la loi, ils continueront à permettre que cette loi soit protégée sous le prétexte éternel de la temporalité», a déclaré dans un communiqué l’ONG arabe israélienne de défense des droits humains Adalah.
Ce nouveau pas franchi discrètement sur la voie du racisme et de l’apartheid, prône cette forme de suprématisme juif de façon explicite.
Le pire, c’est que l’Occident, qui exporte et impose sa « démocratie » au reste de la planète, tente de nous faire accroire que l’entité sioniste serait « l’unique démocratie au Proche-Orient ». de quoi y perdre son latin. Et sa démocratie aussi…
Ali Oussi