Accord pour la paix et la réconciliation au pays : Une forte délégation malienne reçue par Lamamra
Une délégation malienne, composée du ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, le colonel-major Ismaël Wague, ainsi que les chefs des mouvements signataires, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a séjourné à Alger du 22 au 24 octobre 2021.
Cette visite, s’inscrit, souligne-t-on dans un communiqué des AE, « dans le cadre de la recherche des meilleures voies à même de permettre une mise en œuvre rapide et équilibrée des dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et à l’invitation des autorités algériennes, en leur qualité de président de Comité de suivi de l’Accord (CSA) et de Chef de file de la Médiation internationale ».
« A son arrivée à Alger, la délégation a été reçue en audience par le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui a renouvelé l’engagement des autorités algériennes, à leur tête le Président la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, à ne ménager aucun effort pour soutenir les frères maliens dans leurs efforts inlassables pour aplanir toutes les difficultés et lever les obstacles entravant la mise en œuvre totale et consensuelle de l’Accord d’Alger », précise-t-on de même source.
Les parties signataires ont, pour leur part, lit-on dans le communiqué, réitéré leur attachement à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et au plein respect des décisions qui seront prises dans ce contexte.
Au terme de concertations fructueuses sur un ensemble de questions soulevées de part et d’autre au sujet de thématiques liées aux voies et moyens devant faciliter une mise en œuvre rapide des dispositions de l’Accord, les participants se sont engagés à poursuivre les discussions dès leur retour à Bamako afin de lever toutes les questions en suspens qui ont jusque-là retardé le processus de paix et réunir les meilleures conditions pour la tenue de la prochaine session du Comité de suivi.
Les participants n’ont pas manqué de saluer le rôle moteur joué par l’Algérie en sa double qualité de président du Comité de suivi de l’Accord et de chef de file de la Médiation internationale pour réunir toutes les conditions nécessaires à même de permettre une mise en œuvre rapide et consensuelle des dispositions de l’Accord au bénéfice de l’ensemble des populations maliennes.
Dj. Am