L’Afrique du sud a déposé, officiellement le 29 décembre 2023, une requête auprès de la Cour internationale de Justice, dans laquelle elle accuse Israël de commettre « des actes de génocide contre le peuple palestinien à Ghaza ». Dans son argumentaire exposé à cet organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations unies, l’Afrique du Sud a mis en relief « l’intention spécifique requise (…) de détruire les Palestiniens de Ghaza en tant que partie du groupe national ».
Il est précisé que « par son comportement – par l’intermédiaire de ses organes et agents et d’autres personnes et entités agissant sur ses instructions ou sous sa direction, son contrôle ou son influence – à l’égard des Palestiniens de Ghaza, l’entité sioniste manque aux obligations qui lui incombent au titre de la convention contre le génocide ».
Malgré un soulèvement de grande ampleur de l’opinion internationale, les appels incessants des organisations humanitaires et agences onusiennes et les multiples résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le feu immédiat, l’entité sioniste continue à bombarder intensément l’enclave palestinienne, n’épargnant ni habitations, ni hôpitaux, ni mosquées, ni camps de réfugiés. Au 84e jour de l’agression de ses forces armées contre la population civile, plus de 21.507 martyrs sont déplorés, essentiellement des femmes et des enfants. Plus de 55 000 personnes sont blessées et des milliers sont portées disparues sous les décombres.
« Les quelque 2,4 millions d’habitants de la bande de Ghaza, dont 85% ont dû fuir leur foyer selon l’ONU, continuent d’être confrontés à une crise humanitaire désastreuse ».
S. B.