Massacres de masse à Gaza : Le nombre de journalistes assassinés grimpe à 151 ! (vidéo)
Circulez, ya rien à voir ! Le message est on ne ne peut plus clair de la part de l’entité israélienne. Outre le huis-clos que celle-ci impose à l’ensemble des médias de par le monde en leur interdisant de rendre compte, de couvrir objectivement ce qui se passe à Gaza, le régime d’apartheid d’Israël va encore plus loin en visant délibérément les journalistes pour les forcer au silence. Elle e, assassine certain comme Shireen Abu Akhleh en forçant à l’exil d’autres, à l’image de Wael Edahdouh. En attendant, la liste des journalistes assassinés qui continuent de rendre compte courageusement de l’enfer de Gaza, et dont certains avaient pu être contactés par nous en un grand défi lancé face à l’omertta et la censure, cette liste-là n’en finit hélas pas de s’allonger. Le nombre de morts parmi les collègues journalistes dans la bande de Gaza est en effet passé à 151 depuis le 7 octobre dernier, suite au martyre du journaliste Mahmoud Qassem, qui travaillazit pour le journal palestinien et son site Internet « Palestine Online ».
Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a expliqué dans un communiqué publié aujourd’hui lundi via la plateforme Telegram qu’avec l’ascension de son collègue journaliste Mahmoud Qassem, le nombre de martyrs des médias est passé à 151 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Le bureau n’a pas mentionné le lieu ni les détails du martyre du journaliste Qasim.
Depuis le début de la guerre contre Gaza le 7 octobre, les journalistes de la bande de Gaza sont confrontés à des attaques israéliennes continues qui les ciblent directement, ainsi que leurs maisons, leurs familles et les sièges de leurs médias.
Plus d’une fois, le bureau du gouvernement et les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que l’armée d’occupation, depuis le début de la guerre, « cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu’elle commet à Gaza ».
Les données et les statistiques, selon le Comité pour la protection des journalistes, qui s’efforce d’enquêter sur tous les rapports liés aux meurtres, aux blessures et à la perte de journalistes et de travailleurs des médias, montrent que cette guerre est devenue « la plus sanglante pour les journalistes depuis que le comité a commencé ses travaux ». en 1992. »
Il convient de noter que le Centre international des journalistes a annoncé, en février, que la guerre contre Gaza a connu « les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans », et a appelé les autorités d’occupation israéliennes à « cesser de tuer des journalistes et à enquêter sur les incidents les concernant ». Ces molles protestations, visant juste à se donner bonne conscience et à tenter de se dédouaner vis-à-vis du verdict de l’histoire, peuvent être assimilées à de tacites encouragements aux abjects crimes des néonazis israéliens.
Les massacres de masse en Palestine commis impunément par les néonazis d’Israël ont déjà fait à ce jour pas moins de 37.266 morts et 85.102 blessés, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.
Mehdi Ghayeb