Menace de guerre ouverte entre Tel-Aviv et Téhéran : Focus sur les armes des Pasdarans
Les gardiens de la Révolution, ou Pasdaran, armée d’élite de la République islamique d’Iran ont développé un redoutable arsenal sans aides extérieure majeure.
L’Iran maitrise depuis des lustres la technologie balistiques propulsés aux carburants aussi bien liquides que solides. Téhéran, qui jouit également d’une bonne dose de maitrise de l’enrichissement de l’uranium à des fins civiles, n’est pas du tout éloignée de l’arme nucléaire, et est du moins des moyens techniques et technologique d’en monter une avec ses vecteurs en quelques mois à peine.
L’Iran a même testé des missiles subsoniques, qui représentent actuellement ce qui se fait de mieux en matière d’armements balistiques défensifs et offensifs. Ses vecteurs, de plus en plus lourds et puissants vont toujours plus loin. Certains disposent de la capacité théorique de frapper Tel-Aviv en plein cœur. Après la frappe terroriste israélienne à Damas le 1er avril, la République islamique d’Iran a promis des représailles contre l’État hébreu.
Cette riposte pourrait emprunter diverses formes, allant des attaques indirectes par milices interposées aux frappes directes avec missiles balistiques et drones. Les milices chiites sont basées au Liban, en Irak, au Yémen et en Syrie. Cela ouvre de facto de nouveaux fronts et en élargit d’autres.
Au rang des options directes, l’Iran dispose d’un vaste arsenal de missiles balistiques de diverses portées et propulsions. Certains à combustible solide peuvent être tirés rapidement tandis que d’autres nécessitent plus de préparatifs. Téhéran a déjà utilisé ces vecteurs par le passé, comme lors des frappes de représailles contre des bases américaines en Irak en 2020 suite à l’élimination du général Soleimani. Plus récemment, l’Iran a testé avec succès ses nouveaux missiles balistiques Kheibar Shekan de longue portée (1450 km) contre des cibles en Syrie et au Pakistan, dans le cadre d’opérations antiterroristes.
Un message d’avertissement à Washington et Tel-Aviv selon les médias iraniens. L’Iran mise également beaucoup sur ses drones kamikazes à faible coût, grande autonomie et signature radar réduite. Il en a exporté des centaines à la Russie pour la guerre en Ukraine. Téhéran pourrait s’en servir directement contre l’entité israélienne, comme lors de la spectaculaire attaque contre les installations pétrolières saoudiennes d’Abqaiq en 2019, dont les auteurs sont les rebelles houthis dont la farouche résistance a terrassés les armées modernes et ultra bien équipées des Emirats-Arabes-Unis et d’Arabie Saoudite.
La multiplication des fronts et des menaces, auxquels l’armées d’occupation ne pourrait faire face efficacement faute de moyens humains et matériels suffisants, peut induire une implosion de l’intérieur de l’entité israélienne. D’autant que cette dernière est fortement fragilisée par la politique nazie et suprématiste de Netanyahu, et que dénonce la planète entière. Face aux missiles balistiques de très haute précision des Pasdaran, l’armée israélienne a brouillé es signaux GPS, comme mentionné la veille. Ce qui constitue une agression contre des pays voisins avec les risques que ces derniers soient touchés par les éventuels missiles basiliques iraniens. Bref, le monde entier retient son souffle. Wait and see…
Kamel Zaidi