Un rapport déclassifié de la CIA le prédit : L’Espagne perdra Ceuta, Melilla et les Canaries d’ici 2027 !
La trahison de Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, de la cause sahraouie, fera bien mieux que ne rien rapporter au royaume ibérique voisin. Le caractère belliqueux et expansionniste du Makhzen devrait en effet l’amener à pousser ses avantages toujours plus loin devant l’abdication totale de Madrid. Un rapport de la CIA, récemment déclassifié, et que nous avons pu consulter, prévoit que l’Espagne devrait perdra Ceuta, Melilla et les Canaries d’ici à 2027. Ce qui frappe dans ces frappantes analyses prospectives, c’est qu’elles ont été établies bien avant la trahison de Pedro Sanchez. La situation, et contrairement aux actuelles apparences prometteuses pour Madrid, devrait en effet se compliquer de plus en plus pour Madrid. D’autant que Rabat, adroitement conseillé et soutenu par le puissant lobby sioniste qui officie sans partage au plus près du trône du roi Mohamed VI, a fini par obtenir l’ouverture des frontières maritimes entre le Maroc et l’Espagne sans la moindre condition. Le rapport s’appesantit également sur la première trahison ibérique de la cause sahraouie, cristallisée sous la forme des honteux accords de Madrid, quand le dictateur Franco était encore moribond. Ces accords illégaux, et internationalement dénoncés, ont été suivis de près par la criminelle marche verte du défunt Hassan II. Depuis, comme le rappellent de nombreux analystes et observateurs consultés par nous, les trahisons et renoncements du PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol), n’ont eu de cesse de se multiplier jusqu’à celle de Pedro Sanchez, que Rabat fait chanter à cause des affaires juteuses que mène sa femme au Maroc. Ainsi, et à cause d’intérêts étroits et vénaux, le président du gouvernement espagnol est en train de redessiner la carte maritime de l’ouest méditerranéen, sans parler du Sahara Occidental lui-même. Ce territoire non-autonome aux yeux de l’ONU, relève toujours de la puissance administrante espagnole. Madrid ne peut en effet se soustraire à ses obligations et responsabilités, tant historiques que politiques…
Mehdi Ghayeb