Mohamed VI accorde l’asile politique au leader indépendantiste catalan : Puérile vengeance contre le royaume ibérique
Décidemment, le très fin diplomate sahraoui, représentant le Polisarioau niveau de l’UE, Oubi Bouchraya, avait fait montre d’une incommensurable perspicacité en s’exclamant, dans une déclaration faite à La Patrie News, que la réaction de la diplomatie marocaine à l’hospitalisation du président sahraoui, Brahim Ghali, frisait carrément le ridicule, ce qui est intenable et inacceptable pour un pays digne de ce nom.
Voilà que le Rubicon, et la barre de ce ridicule, viennent d’être allègrement franchis à travers la décision surréaliste prise ce jeudi par Rabat d’accorder l’asile politique au leader indépendantiste calatan Carles Bouigdemont.
La presse marocaine en effet, et sans la moindre crainte de se couvrir de ridicule, a révélé que le « Maroc avait décidé d’accorder le statut de «réfugié politique» à l’ancien chef de la région de Catalogne, Carles Bouigdemont, dans une nouvelle démarche provocatrice de chantage exercé contre l’Espagne ». Cette puérile vengeance n’est pas sans rappeler les « très sérieux » jeux de potaches à la « récré ».
Mais, plus sérieusement parlant, le chantage au migrants clandestins exercé par Rabat contre l’Espagne est un jeu sordide, dangereux, inhumains et carrément criminel. Pour se venger de l’Espagne en effet, le roi Mohamed VI n’hésite pas à lâcher en méditerranée des contingents entiers parmi ses sujets, dont la plupart sont voués à une mort certaine.
Pathétique, c’est le terme idoine qui convient pour qualifier l’attitude mesquine de Mohamed VI.
Mais elle trahit surtout l’échec de son coup de poker après sa trahison (publique) de la cause palestinienne contre une reconnaissance (verbale) de la prétendue marocanité du Sahara Occidental, dont il n’a absolument rien obtenu en échange.
Les pérégrinations de ce roi désespéré sont désormais plus amusantes que les séries divertissantes qu’on nous concocte à chaque mois de ramadan. Sacré Mohamed VI !
Mohamed Abdoun