Usage du logiciel espion Pegasus : Le scandale éclabousse l’entité sioniste
A l’image d’un boomerang qui revient frapper son lanceur, le scandale Pegasus, qui a gravement affecté les dirigeants civils et militaires marocains, vient de toucher et d’éclabousser les dirigeants de l’entité sioniste, qui héberge et qui a donné naissance à NSO, la société conceptrice de ce logiciel. Il semble en effet que des dirigeants de cette entité aient utilisé ce logiciel contre des opposants. Si l’allusion est faite à des « israéliens » opposés au maintien de Netanyahu à la tête du gouvernement, tout porte à croire que si ce pas a été franchi, ce sont très certainement les Palestiniens et « arabes israéliens » qui en ont été les premières et principales victimes. S’il n’est question ici que des israéliens potentiellement espionnés, c’est que les arabes et les palestiniens ne jouissent tout simplement d’aucun droit sous le régime sioniste d’apartheid que l’ONU tolère et couvre de bon grès. Même les assassinats de sang froid de palestiniens et que l’on laisse agoniser dans la rue en empêchant les secours d’évacuer les victimes, sont régulièrement filmés et documentés sans que cela ne donne lieu à la moindre condamnation ou mesures coercitives à l’endroit de cette entité. Que dire alors d’une banale histoire d’espionnage. Voilà pourquoi le ministère de la Justice de cette entité a promis ce mercredi une enquête approfondie sur des allégations selon lesquelles « le logiciel d’espionnage Pegasus a été utilisé pour espionner les citoyens israéliens, y compris des personnes ayant mené les protestations contre l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu ». C’est dire que ce scandale d’envergure planétaire n’a sans doute pas dit son denier mot…
Rafik Bakhtini